Bruxelles, la suite
Hier, je vous ai emmené, malgré la pluie, sur la Grand-Place de Bruxelles. Partons maintenant à la découverte de la ville. Nos pas nous mènent à quelques dizaines de mètres seulement faire un petit "coucou" au plus ancien bourgeois de la capitale. Je veux parler du petit Julien, mieux connu sous le terme de Manneken-Pis. Allez savoir pourquoi! LOL
Plusieurs légendes courent à son sujet : Certains affirment que cette statue a été élevée en l'honneur d'un petit garçon qui sauva la ville au XIIIè siècle, en éteignant une mèche avec laquelle les ennemis voulaient y mettre le feu. Il éteignit cette mèche en l'arrosant dans la position où nous le voyons encore aujourd'hui.
En passant, admirons les bandes dessinées qui ornent certains bâtiments. Elles font l'objet d'un parcours promenade.
Sur la place de l'Albertine trône la statue du roi chevalier, Albert Ier.
Sur la place d'Espagne, on retrouve les héros de Cervantes qui, à l'occasion, peuvent servir de perchoir aux pigeons et autres volatiles.
La place des Martyrs rappelle les événements de septembre 1830. A cette époque, notre pays était occupé par les Hollandais, avec à la tête du royaume, Guillaume d'Orange.
Déçu par ce roi protestant qui favorisait les Hollandais, les Belges se sont révoltés. Ces émeutes ont conduit à l'indépendance du pays qui deviendra une monarchie constitutionnelle avec Léopold Ier qui prêtera serment le 21 juillet 1831. Ce jour a été choisi comme fête nationale.
Le 27 septembre, jour où les troupes hollandaises réfugiées dans le parc royal ont quitté Bruxelles, est devenu la fête de la Communauté culturelle de langue française.
Frédéric de Mérode, mort pour l'indépendance de la patrie.
En passant, admirons une des spécialités de la ville (après le chocolat et les saint Nicolas en spéculoos) : le travail de l'aiguille.
La visite n'est pas terminée mais j'entends la cloche de l'école sonner (dans ma tête). Ca veut dire qu'il est temps que je me prépare afin de retrouver mes mioches! A demain si vous m'accompagnez encore.
La citation du jour : "Si les francophones veulent que la Belgique se perpétue, il ne suffit pas qu'ils arborent des drapeaux belges dans les rues. Il faut qu'ils renoncent à tout complexe de supériorité linguistique". (Monseigneur Léonard, évêque de Namur)