Derniers livres lus
Vive les vacances! Ca me permet de lire beaucoup surtout quand il fait gris et triste dehors.
De Tatiana de Rosnay, j'ai déjà lu le bouleversant "Elle s'appelait Sarah", le poignant "Moka", "Boomerang" qui m'a laissé plutôt indifférent et maintenant "La mémoire des murs" que je qualifierais de décevant.
Le sujet m'intéressait grandement :
Suite à un divorce dont elle ne sortira pas indemne, Pascaline emménage dans l'appartement de ses rêves mais, très vite, elle ressentira un malaise.
Elle apprendra, par la suite, qu'un crime a eu lieu dans cet appartement. Elle voit tout : la victime, le meurtre. Elle n'en peut plus. Il faut qu'elle quitte cet appartement au plus vite.
Là où l'histoire perd, à mon avis, toute crédibilité, c'est que Pascaline suit son meurtrier qui s'avère être un sérial killer sur les lieux de ses autres crimes; elle rejoint les victimes sur les lieux des crimes; elle pourchasse des ombres.
Et l'employée modèle qu'elle était fait de grosses erreurs dans son travail qu'elle devra quitter.
Elle prend un amant qu'elle confond avec le meurtrier. Elle a une amie qu'elle envoie sur les roses.
Non, vraiment, ce personnage ne m'a pas séduit. Je ne m'y suis pas attaché et je n'ai pas compati à ses blessures.
Déception donc pour ce roman heureusement très court.
Pourquoi ai-je acheté ce livre d'un auteur que je ne connaissais pas? Qu'est-ce qui m'a attiré dans la librairie où je l'ai déniché? Le titre? La couverture?
Je ne sais pas mais je dois dire que j'ai eu la main heureuse. Quelle belle surprise!
J'ai beaucoup aimé l'histoire ou plutôt les histoires qui s'entremêlent, je me suis attaché aux personnages, principalement à l'héroïne, Hanna, restauratrice de livres anciens. Bref, j'ai passé un très bon moment.
On confie à Hanna une Haggadah, livre que tout chercheur ou bibliophile rêverait de tenir entre ses mains.
Elle l'examine en détail rêvant de découvrir son histoire. Histoire qui nous emmènera à travers les siècles dans des directions différentes.
Une aile de papillon coincée entre 2 feuillets emmène le lecteur à Sarajevo en 1940.
La trace des fermoirs manquants nous plonge dans l'atelier d'un relieur à Vienne en 1894.
Des taches de vin nous emmènent à Venise en 1609.
Des traces de cristaux de sel sur des feuillets nous font prendre la direction de Tarragone en 1492, au temps des rois catholiques et de la Reconquista.
De mystérieux poils blancs de chat nous entraînent à Séville en 1480.
Vous l'aurez compris : Géraldine Brooks ne nous propose pas une histoire mais une série d'histoires toutes différentes, toutes intéressantes et prenantes avec un lien : la fameuse Haggadah que certains convoitent, que d'autres veulent détruire.
Un fabuleux travail de recherche et d'écriture pour ce très bon livre que je vous conseille vivement. Il m'a un peu fait penser aux romans de Barbara Wood. Il est assez long (500pages) mais facile à lire.
On y retrouve aussi un mélange des religions : catholique, juive, musulmane et, je dirais, un appel à la tolérance.
Allez, j'en ai dit assez, n'hésitez plus.
La citation du jour : Il y a deux sortes de passions : les passions que nous avons et les passions qui nous ont. On triomphe quelquefois des premières. (Alphonse Karr)
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F31%2F14%2F441972%2F132266106_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F28%2F38%2F441972%2F132246912_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F16%2F76%2F441972%2F132221707_o.jpg)