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De Mitch Albom, j'ai déjà lu "La dernière leçon", conversation entre l'auteur et son ancien professeur d'université atteint d'une maladie mortelle.
Ce livre "Les 5 personnes que j'ai rencontrées là-haut", je l'ai eu en main plusieurs fois avant de me décider à l'acheter, poussé par les critiques lues sur différents blogs. Je dois dire que je ne suis pas trop enthousiaste; je m'attendais à autre chose.
Le livre commence par ce qui est généralement la fin d'une histoire : la mort du héros.
Eddie, 83 ans, chargé de la sécurité dans un parc d'attractions, meurt, écrasé sous la nacelle d'un manège alors qu'il tentait de sauver la vie d'une fillette...
Arrivé dans l'au-delà, il va faire 5 rencontres bouleversantes et déterminantes : un homme mort un peu par sa faute, son ancien capitaine d'infanterie qui l'éclairera sur sa propre vie, celle que le lecteur attend : sa femme, Marguerite,...
Dans chaque rencontre, il revoit sa vie et en dénoue peu à peu les fils.
J'ai aimé l'histoire mais sans plus.
Phrases remarquées : Pourquoi les gens se rassemblent-ils quand les autres meurent? Est-ce que tu t'es déjà posé la question? Pourquoi sentent-ils qu'il le faut?
C'est parce que tout au fond de lui l'esprit humain sait que toutes les vies se chevauchent. Que si la mort a emporté quelqu'un, c'est qu'elle est passée à côté de quelqu'un d'autre, et que, dans ce petit intervalle entre être emporté et ne pas l'être, il y aura des tas de vie dont le cours changera.
Le hasard n'existe pas. Nous sommes tous reliés les uns aux autres. Nos vies sont tout aussi inséparables les unes des autres que la brise l'est du vent.
Les jeunes gens partent à la guerre. Parfois par obligation, parfois par choix. Dans les deux cas, ils ont toujours l'impression que c'est un devoir. Parce que de tristes légendes humaines se sont suivies au cours des siècles, qui ont encouragé un fameux amalgame entre avoir du courage et prendre les armes, ou être lâche si on les rend.
J'ai déjà lu quelques livres de ce professeur de français bruxellois, Frank Andriat. Je ne les ai pas tous appréciés de la même façon mais je continue à le lire avec un certain plaisir.
Ici, il s'est associé à André-Paul Duchâteau pour écrire une histoire réservée aux adolescents. Et, comme j'ai passé l'âge, je n'ai apprécié que moyennement.
Le héros, Marc Duchamp, étudiant à l'athénée où Frank Andriat travaille, je pense, est enquêteur en herbe. Aussi, quand son voisin lui annonce qu'on s'est introduit chez lui, qu'on a ouvert la boite où il garde ses économies mais qu'on ne lui a rien volé, Marc n'hésite pas, il débute son enquête qu'il poursuivra jusqu'à la résolution de l'énigme.
Après son voisin, c'est la voyante du quartier qui est "cambriolée" de la même façon puis le marchand de glace qui, après le cambriolage, s'aperçoit qu'il y a 5 euros de plus dans sa caisse.
L'enquête de Marc le mènera jusqu'à l'athénée où on découvre des faux billets.
J'ai trouvé l'enquête et la collaboration avec le principal de l'athénée et les policiers pas trop crédibles mais bon, c'est un roman pas le reflet de la vie.
Pas de coup de cœur donc cette fois-ci. Deux livres agréables mais sans plus.
La citation du jour : Ce n'est pas la justice qui gouverne la vie et la mort. Si c'était le cas, tous les gentils mourraient vieux. (Mitch Albom)