Du travail
Chaque fois que nous sommes en congé, on trouve quelque chose à faire dehors. L'année dernière, c'était l'arrachage des énormes sapins qui menaçaient le toit de la maison. Cette année, c'est la volière qui était à refaire.
Ma volière avait 23 ans et ne tenait plus très droit. Une forte tempête risquait de la coucher au sol et adieu les oiseaux. De plus, des rats s'y étaient introduits l'hiver dernier et avaient mangé une grande partie de mon cheptel.
Décision fut prise : il fallait tout refaire. Mon fils et moi, nous avons démoli complètement l'ancienne,fait faire un béton au sol et assemblé les panneaux d'une volière en aluminium achetée en kit.
Voici l'avancement des travaux, histoire que vous voyiez bien que je ne m'ennuie pas pendant mes vacances.
Tout d'abord on commence par tout mettre de niveau (j'ai fait appel à quelqu'un, je ne suis pas doué pour ce genre de chose).
Le seau, c'est pour laisser un trou dans le béton et le trou, c'est pour y planter un arbuste. J'ai, évidemment, rempli le trou de fil afin que les rats ne rentrent pas par là.
Le problème, c'est que le voisin a une vieille baraque avec un mur affreux (vous avez vu?). Comment le cacher? Un rouleau de bambous fera l'affaire.
Voilà, tout est prêt. Il n'y a plus qu'à ... Oui, mais j'attends les panneaux à assembler qui enfin arrivent. Jimmy, le fiston, et moi, nous nous y attelons. 3 jours de travail et voilà la volière terminée.
Les oiseaux peuvent enfin quitter leurs petites cages et s'envoler. Je sais, beaucoup diront qu'ils aiment mieux voir les oiseaux en liberté, moi aussi, mais ce sont des oiseaux d'élevage qui mourraient à l'extérieur. Ils n'ont jamais connu la liberté.
La tenderie est maintenant interdite et c'est tant mieux car, non seulement beaucoup d'oiseaux mouraient dans les filets mais les survivants passaient le restant de leur vie dans des petites cages.
La citation du jour : L'homme naquit pour travailler comme l'oiseau pour voler. (Rabelais)