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J'ai découvert Van Cauwelaert avec "Un aller simple" qui a obtenu le prix Goncourt en 94. Je ne me souviens plus du tout de ce bouquin mais je sais que je n'ai pas trop apprécié. Du coup, j'ai laissé tomber l'auteur.
En 2004, il a sorti "L'évangile de Jimmy". Comme c'est le prénom de mon fils, j'ai eu envie de lire le bouquin que j'ai apprécié moyennement. Il m'en reste des bribes de souvenirs.
En 2009, j'ai été attiré par le thème de "La maison des lumières" et par sa couverture. Encore une fois bof. Je n'ai pas aimé plus que ça.
Cette année, j'ai eu envie de découvrir "Le journal intime d'un arbre" car le sujet me semblait intéressant (et j'aime beaucoup la couverture). Je l'ai reçu en cadeau (merci M.) et l'ai lu directement. Il n'est pas passé par ma PAL.
Résultat : rebof! Je n'ai pas réussi à entrer véritablement dans le récit. Mes idées vagabondaient sous d'autres latitudes pendant ma lecture, ce qui est le signe d'un manque d'intérêt de ma part.
Je n'ai donc pas de chance avec cet auteur qui a pourtant pas mal de succès et que je trouve sympathique.
L'histoire débute par la mort de l'arbre arraché par une tempête. Drôle d'entrée en matière mais, même mort, l'arbre vit à travers ce qu'il reste de lui : des branches, des bûches et une statuette sculptée par une petite fille dans son bois.
L'arbre nous relate différents faits en rapport avec les hommes qu'il côtoie ou qu'il a côtoyés. L'arbre est donc la mémoire des hommes.
Pas vraiment d'histoire suivie, on pourrait passer des chapitres sans nuire à la bonne compréhension du texte.
Pour la quatrième fois donc, j'ai adhéré très moyennement au récit de Didier VC. Je n'ai pas détesté, c'est déjà ça.
Je participe à un nouveau challenge dont le thème est "auteur français" ou "bouquins dont l'histoire se déroule en France, organisé par Evy.
Didier Van Cauwelaert est né à Nice. Je le croyais belge, seules ses origines le sont.
Avec Coben, je suis sûr de ne pas m'ennuyer. J'aime beaucoup cet auteur ainsi que son personnage récurent " Myron Bolitar".
"Sous haute tension" est le seizième roman que je lis de cet auteur que tout le monde connait.
Et pourtant, cette fois, je me suis demandé si j'avais bien fait de commencer ce bouquin. Il démarre, en effet, très lentement.
Sur sa page Facebook, une ancienne joueuse de tennis poste les clichés de l'échographie qu'elle a subi à huit mois de grossesse. Parmi les commentaires, un seul attire l'attention : "Pas le sien".
Après avoir lu ce message, son mari, chanteur dans un groupe qui a eu du succès, s'enfuit et Suzze charge Myron de le retrouver. Pas trop difficile, il suffit de trouver les endroits où il se produit.
Myron le retrouve donc dans une boite branchée. Il aperçoit alors quelqu'un qu'il n'a plus vu depuis 16 ans : sa belle-soeur qui a quitté le pays avec son mari, le frère de Myron. Ce qu'il découvre sur une vidéo surveillance ne le laisse pas en paix.
Myron veut savoir ce que son frère est devenu et pourquoi Kitty, sa belle-soeur, est de retour au pays avec son fils que Myron ne connait pas.
Il faut environ 200 pages pour que l'histoire commence véritablement mais, à partir de là, je vous jure qu'on ne lache plus le livre.
C'est du Coben, toujours pareil à lui-même, un très bon livre qui n'a donc qu'un seul défaut : une lenteur excessive au démarrage qui pourrait rebuter ceux qui ne connaissent pas l'auteur.
Roger Vercel est né en 1894 au Mans et est mort à Dinan en 1957.
C'est un auteur français que je ne connais pas du tout.
"Sous le pied de l'archange" est sorti en 1937.
Pourquoi ce livre?
Tout d'abord parce que je l'ai reçu avec d'autres et que je l'ai remarqué dans la pile. Ensuite, parce que je viens d'aller voir les grandes marées au Mont Saint-Michel et que j'aime lire des histoires qui se déroulent dans un endroit que j'ai visité.
J'ai trouvé l'histoire plaisante et j'ai particulièrement apprécié les descriptions que l'auteur a fait du Mont. Je me suis retrouvé à l'endroit où vivaient les personnages et ça m'a plu. J'ai pu revoir en images les escaliers, les rues étroites et montantes, la marée qui accourt et recouvre tout sur son passage, le chemin de ronde et même le ciel gris peu engageant.
André et Laurence sont des bourgeois qui vivent dans l'opulence. André travaille pour son beau-père mais celui-ci fait faillite et les époux changent tout à coup de situation. Il est alors nécessaire de trouver du travail. Le seul qu'on propose à André est celui de gardien au Mont ce qui est loin de ravir Laurence.
Les époux arrivent par une froide nuit d'hiver, sous la pluie. Laurence se met directement à haïr à la fois sa situation, l'endroit où elle se trouve et le métier de son mari. C'est décidé, elle lui fera payer le fait d'avoir accepté ce job avilissant.
Petit à petit, André s'attache au lieu, aux gens, à l'atmosphère du Mont et sans doute aussi à la mer qui va et vient au rythme des marées.
Laurence n'a qu'une idée en tête : fuir cet endroit...
Extrait.
Devant lui, le Mont s'enlevait, sur le fond de la nuit criblée d'étoiles, avec un relief vivant d'apparition. Sa base baignait, dans une clarté vague, mais toute l'abbaye restait noire, d'un noir prodigieux, où se ciselait chaque détail. Les dentelures des cyprès se continuaient par les dentelures de la Merveille. La flèche finissait dans les astres.
Ainsi dressé dans la nuit, gardant malgré le poids de ses ombres une légèreté aérienne, un inflexible élan, le Mont imposait le sentiment écrasant et exaltant à la fois, de sa vigilance attentive et de sa présence vivante.
Longtemps, André le contempla, remué jusqu'au fond de l'âme par le recueillement paisible de la surnaturelle vision.
Jamais devant aucun spectacle, il n'avait ressenti cette fascination de la beauté souveraine qui étreint comme l'angoisse, ni tant de joie profonde à admirer.
Il dit tout haut :
- Oh ! ça ! Ca, alors!...
Ce livre me permet de participer au challenge "Douuce France" (auteur français ou histoire qui se passe en France), organisé par Evy.