27 septembre 2012
Fête culturelle de la communauté française de Belgique
Non, nous ne sommes pas au Mont Saint Michel comme prévu mais en Belgique. C'est promis, nous retournerons nous balader en Bretagne après-demain mais nous sommes le 27 septembre et ...
le 27 septembre, nous sommes en congé en Wallonie. Pourquoi? C'est la fête de la communauté française (aujourd'hui "fédération Wallonie-Bruxelles"). Mais pourquoi avoir choisi cette date?
Je remets ici l'article publié l'année dernière pour ceux qui ne l'ont pas lu...
De 1815 à 1830, nos régions étaient dominées par les Hollandais. Après quelques jours de lutte, les Belges ont réussi à chasser les Hollandais qui ont quitté Bruxelles le 27 septembre 1830. La Belgique est ainsi devenue indépendante.
A l'heure où la Belgique tremble sur ses bases, j'ai lu un livre très intéressant écrit par Vincent Leroy qui passe souvent ici. En quelques pages et de manière simple et attrayante, il relate l'histoire de notre petit pays. Un livre divisé en petits chapitres que je vous recommande si vous voulez mieux connaitre notre patrie.
Extrait
Le 25 août 1830, à l'occasion des 59 ans de Guillaume d'Orange, a lieu au théâtre de la Monnaie à Bruxelles la représentation de "La Muette de Portici", un opéra en cinq actes qui exalte les sentiments patriotiques en racontant la révolte du peuple de Naples contre la domination espagnole au XVIIe siècle. L'enthousiasme monte dès le deuxième acte lors de cette chanson : "Amour sacré de la Patrie, rends-nous l'audace et la fierté. A mon pays, je dois la vie. Il me devra la liberté."
Les spectateurs sortent du théâtre en criant : "Aux armes" et "Au National". Une émeute éclate, la foule saccage l'imprimerie du "National", journal officieux du gouvernement, et les maisons de plusieurs agents ministériels.
Devant l'inaction des autorités, quelques hommes révolus organisent une Garde. Ils forment des compagnies de volontaires et prennent comme signe de ralliement les couleurs de la révolution brabançonne (le noir, le jaune, le rouge).
Pendant ce temps, Guillaume d'Orange envoie en Belgique une armée de 6000 hommes commandés par ses deux fils. Le 30 août, l'arrivée des Hollandais à Vilvorde énerve les Bruxellois qui prennent les armes et élèvent des barricades. Le fils ainé du roi renonce à un coup de force et fait son entrée dans la ville le 1er septembre avec quelques officiers sous la protection de la garde bourgeoise. Après deux jours de négociation, il repart aux Pays-Bas pour montrer à son père le projet de séparation administrative suggéré par les notables bruxellois. Le prince fait reculer ses troupes de Bruxelles à Anvers.
Mais des émeutes éclatent dans les villes. Des bandes de volontaires s'y organisent et se préparent à rejoindre les patriotes de la capitale.
Le 3 septembre, le roi signe la démission de son ministre impopulaire Van Maanen. Les députés belges sont convoqués à La Haye le 8 septembre.
Profitant du désarmement de la garde bourgeoise les 19 et 20 septembre, le roi Guillaume ordonne à son fils Frédéric de marcher sur Bruxelles pour rétablir l'ordre. Cette décision enflamme le patriotisme et galvanise la foule. Les renforts arrivent d'un peu partout. Les Hollandais pénètrent dans la ville le 23 septembre et se heurtent à des barricades, au feu nourri des volontaires et à la colère de la population.
Le 26 septembre, la commission administrative devient le gouvernement provisoire. Celui-ci s'attribue tous les pouvoirs jusqu'à la convocation d'une assemblée constituante.
Après 4 jours de combat, les Hollandais quittent le parc de Bruxelles dans la nuit du 26 au 27 septembre. La victoire des insurgés provoque l'arrivée des patriotes dans la capitale. Le 4 octobre, le gouvernement provisoire proclame l'indépendance des provinces belges.
Le Congrès National propose la couronne au duc de Nemours, fils du roi Louis-Philippe, mais son père refuse car il craint l'hostilité de l'Angleterre.
Le 4 juin, ils proposent au prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha de devenir le premier roi des Belges. il accepte et prête serment le 21 juillet 1831 sur la place Royale à Bruxelles.
Ce livre est en vente au prix de 8 euros, sur le site www.imprimages.be
Soyez tous là pour la balade sur les remparts du Mont Saint-Michel après-demain.
Petit ajout : Après de longs mois d'absence due à une vilaine maladie contre laquelle elle s'est battue avec courage, Maxi est de retour parmi nous. Si vous la connaissez, allez vite lui faire un petit coucou et si vous ne la connaissez pas mais que vous voulez découvrir ses nouvelles pages de scrap, c'est pareil, vous cliquez ici. Merci pour elle.
Commentaires
Bonjour, connaître son passé, celui de son lieu de vie, est toujours très passionnant car enfin, nous sommes les fruits de toute cette Histoire et nous en portons d'une manière ou d'une autre, la mémoire, même inconsciemment. Merci pour la présentation d'un ouvrage semble-t-il très instructif. Bonne journée, oceandefleurs
Bonjour mes amis
Ceci est un copier coller
Me voici de retour sur la blogosphère
L’OP, bien que douloureuse s’est bien passée, je l’ai su ce matin à ma visite de contrôle à Lille
J’ai un traitement assez lourd et je dois revoir le professeur dans trois semaines ,pour le moment ma vue ne s’est pas arrangée mais j’attends la fin du traitement
Je vous embrasse tous très fort
Merci pour tes bons voeux
Gros bisous
Méline
Encore un livre historique qui qui me remplirait de joie en le lisantBonsoir cher Philippe
En ce moment, il faudrait bien refaire une petite révolution, rien ne va plus.
Je ne comprends plus rien avec leurs salades.
J'espère que notre pays tiendra le coup !
Je me souviens de ton billet.
C'est un plaisir de le relire.
Bonne fête et profite bien de ta journée.
Il fera très beau, c'est du bonheur.
Je t'envoie de gros bisous.Bonjour cher Philippe
Mon doudou, je connais par coeur, c'est bien de le rappeler.
Il n'y a pas que la Wallonie en congé, les bruxellois aussi !
Je ne suis pas en congé, je ne travaille pas à l'état.
Nos politiciens vont se mettre enfin au travail.
Rien ne bouge avant le 28 septembre.
Ils ont une belle vie.
Je pense que je vais me mettre sur les listes, c'est un métier pénard.
Je rigole, la politique ne m'intéresse pas.
Profite bien de ta journée.
Je sais que mon doudou a mille choses à faire.
Je penserai bien à toi.
Bonne journée, je t'embrasse bien fort.
Voilà une façon bien agréable d'apprendre l'histoire de ton pays
bise
françoise