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Voici le deuxième livre lu dans le cadre de mon challenge "Lire sous la contrainte" dont le thème était un prénom. 
Il s'agit de "Marina" de Carlos Ruiz Zafon, auteur célèbre depuis "L'ombre du vent".
Ce livre attendait dans ma bibliothèque depuis un certain temps. C'était l'occasion de l'en faire sortir.
J'en attendais beaucoup et me voilà déçu. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. J'ai aimé le petit héros, Oscar, sa copine Marina rencontré par hasard lors de l'une de ces escapades dans la Barcelone des années 70, ainsi que le père de celle-ci, peintre célèbre ayant abandonné la peinture après la mort de sa femme.
Ces deux personnages vivent dans une grande maison sans électricité, sans le confort moderne. Oscar y pénètre sans autorisation, y trouve une vieille montre arrêtée qu'il emporte avec lui sans y prendre garde.
En ramenant la montre à son propriétaire, il fait connaissance de celle qui comptera beaucoup pour lui ainsi que de son père. Marina cache un secret qu'on ne découvrira qu'à la fin du récit.
Un jour, Marina l'emmène dans un cimetière où une étrange dame en noir vient se recueillir une fois par mois sur une tombe non marquée. Les deux jeunes gens la suivent. A partir de ce moment, leur vie sera bouleversée. Ils feront plusieurs rencontres marquantes qui les pousseront à risquer leur vie.
Je n'ai pas aimé le côté fantastique de l'histoire : ces créatures étranges, ces morts qui reviennent à la vie, ces pantins qui s'animent, ... Ces passages m'ont fait froid dans le dos et j'ai ressenti un étrange malaise en les lisant.
Mon avis est donc très mitigé en ce qui concerne ce livre. Je l'ai aimé ou pas? Je me pose encore la question.
Le titre étant un prénom, je participe avec ce livre à mon propre challenge. Le récit se déroule à Barcelone et me permet de participer au challenge d'Anne "Voisins-voisines". Et comme Carlos Ruiz Zafon fait partie des auteurs incontournables, il me permet de participer à un nouveau challenge chez Hylyrio .
J'ai lu 27 romans de Charles Exbrayat jusqu'à présent. Certains m'ont beaucoup plu, d'autres moins, d'autres encore m'ont ennuyé. Je les trouve de niveaux très différents.
Ca faisait 4 ans que je n'en avais plus lu. Mon challenge m'a fait ressortir un de ses bouquins de ma bibliothèque.
Il me fallait un prénom. "Il faut chanter Isabelle" se prêtait bien au jeu.
Exbrayat est né en 1905 à Saint-Etienne, lieu où se déroule l'histoire de ce roman.
Le commissaire Laverdines vient en touriste à Saint-Etienne. Sur la route, il rencontre une femme qu'il dépose chez elle. Peu de temps après, elle est assassinée. Le coupable semble être son mari qui s'est suicidé par la suite.
Le commissaire ne croit pas à un suicide et pense que le prénom "Isabelle" joue un rôle dans cette histoire. La fille du couple finit de le persuader que son père n'a pas pu agir ainsi.
La disparition de 20 millions d'anciens francs plaide également pour le meurtre.
Laverdines veut la vérité. Il part à la recherche d'Isabelle...
Avec ce livre, je participe à mon challenge "Lire sous la contrainte" ainsi qu'à celui d'Evy "Douce France" puisque Charles Exbrayat est français. Enfin, l'action ayant lieu entre Lyon et Saint-Etienne, je peux participer au challenge de Lystig "Vivent les régions".
J'ai découvert Laurent Gaudé avec "Cris", un roman assez poignant. Ensuite, "Le soleil des Scorta" s'est imposé à moi. J'ai continué avec "La mort du roi Tsongor" qui m'a plutôt déçu.
Pour ce match de la rentrée littéraire organisé par Priceminister, j'ai choisi "Pour seul cortège" à cause du résumé de la 4e de couverture qui me tentait. J'aime bien les romans historiques et je pensais passer un bon moment avec les personnages gravitant autour d'Alexandre le Grand.
Ben non! C'est une déception! Je n'ai pas apprécié ce bouquin. Je m'y suis plutôt ennuyé. Heureusement qu'il compte moins de 200 pages sinon je pense que j'aurais abandonné cette lecture.
C'est un roman à plusieurs voix : Alexandre,évidemment, qui s'écroule, terrassé par la fièvre lors d'un banquet. On pense à un empoisonnement et les premières pages parlent de son agonie.
Il y a ensuite Dryptéis, fille de Darius qu'Alexandre a combattu, (soeur de son épouse enceinte qui sera assassinée après la mort d'Alexandre) et qu'il fait venir à lui. Celle-ci restera auprès de lui, même après la mort.
On trouve ensuite un émissaire qu'Alexandre a envoyé en Inde sachant très bien qu'il y trouverait la mort. Mais ce fidèle ami d'Alexandre reviendra sous forme d'un esprit sans doute pour l'accompagner dans la mort.
L'auteur passe continuellement d'un narrateur à l'autre et ça m'a ennuyé. Les narrateurs continuent à intervenir après leur mort, cela non plus ne m'a pas convaincu.
Si certains blogueurs relèvent la justesse de la narration, je suis resté de glace face à ce roman.
Puisqu'il faut donner une note afin de départager les romans en compétition, voici la mienne : 13/20, pas plus!
Ce roman me permet aussi de participer au challenge d'Evy "Douce France".
Voici le livre tant attendu : un roman pour adultes de la mère d'Harry Potter. 
La couverture : accrocheuse à souhait. Les couleurs jaune et rouge font qu'il ne passe pas inaperçu dans une librairie. Bien joué!
L'impact médiatique est là : il faut absolument lire le nouveau J.K.Rowling. Et puis la curiosité : "Que peut-elle faire après Harry Potter?" Et voilà ce roman sur la liste des meilleures ventes avant sa sortie!
Parlons ensuite de la 4e de couverture : "Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre..." Bien court comme résumé! Comme s'il n'y avait pas besoin d'attirer le lecteur, comme si c'était gagné d'avance!
Et puis le début de l'histoire : Mr Fairbrother, le fameux notable, siégeait au conseil paroissial de Pagford. Il meurt, terrassé par une crise cardiaque, le jour de son anniversaire de mariage. 75 pages pour annoncer sa mort aux habitants de cette petite bourgade qui n'a rien d'idyllique, on le découvrira tout au long du récit! Ces 75 premières pages présentent les personnages qui réagissent tous différemment à l'annonce de sa mort suivant leur degré d'affection envers le personnage.
Vers la page 200, il est enterré. A quoi l'auteure a-t-elle consacré ces 125 pages? Je ne m'en souviens plus. Tout ce que je sais c'est qu'il m'a fallu au moins ces 200 pages pour me familiariser un peu avec les nombreux personnages présentés et pour savoir qui est qui.
Vient ensuite le coeur du récit où les candidats qui veulent "prendre la place" du disparu ne se montrent pas sous leur meilleur jour.
Tout le roman brosse un portrait peu flatteur des habitants de Pagford ainsi que de ceux des Champs, un quartier plutôt mal famé. L'auteure a vraiment misé sur les défauts des gens et n'a pas rendu ses personnages sympathiques. Dans la plupart des bouquins, on retrouve des bons et des méchants. Dans "Place à prendre", tous les héros ont tellement de défauts qu'aucun n'apparait sympathiques (à part, peut-être Krystal, cette jeune fille qui fait tout pour sauver son petit frère de la négligence de sa mère junkie, et encore ce n'est pas une fille très fréquentable...).
On y retrouve donc de la jalousie, de l'hypocrisie, des mensonges, des trahisons (des jeunes gens trahissent leurs parents en dévoilant leurs plus gros défauts à la face du monde), de la drogue, du vol, de la violence père/enfants/mère, ...
Un portrait très pessimiste de la société...
Lors de ma lecture, plusieurs personnes m'ont demandé comment je trouvais le livre. A chaque fois, je répondais : "Pas mal mais pas passionnant". Je mettrai donc la note de 15/20 pour ce roman le plus commandé dans le cadre du match de la rentrée littéraire chez Priceminister. Un grand merci à l'organisateur pour l'envoi de ce roman (je ne remercie pas la poste qui a mis environ 3 semaines pour l'acheminer et qui m'a fait perdre un temps précieux!).
Ce roman me permet aussi de participer (il était temps!) au challenge d'Antoni.
Et puis, je peux aussi participer à un nouveau challenge, celui d'Hylyrio : A la découverte des Incontournables.
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