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Des nouvelles de moi
4 août 2013

Derniers livres lus

Les petits polars du monde, vous connaissez? Moi, je ne connaissais pas. Je suis tombé sur ces tout petits livres dans une bouquinerie. Un nombre dans le titre de l'un d'eux, hop j'emporte. Il me permet d'ajouter un titre à ma participation à mon propre challenge du mois. Un été 22

Je ne connaissais pas l'auteur non plus. C'est lui qui a créé en 1989 le personnage de Navarro pour TF1. 

Dans sa biographie, on note que Tito Topin, né à Casablanca, mêle, dans ses fictions l'humour et l'ironie, privilégiant les dialogues et assumant des situations fantaisistes et déjantées.

On retrouve ces ingrédients dans cette nouvelle d'une petite cinquantaine de pages. Et je dois dire que le style m'a plu.

Le héros de l'histoire est détective-généalogiste. Un jour, il voit arriver une superbe escort girl qui lui demande d'enquêter sur la mort d'un célèbre poète survenue en ... 1822. Et le voilà prêt à tout pour la peu farouche Charity...

Je ne vous en dirai pas plus. Une nouvelle, c'est court, on a vite fait le tour du sujet.

Dans cette série de 13 petits polars, j'ai également acheté "Le grand voyage" de Franck Thilliez. Je me demande si je ne vais pas aller acheter le reste...

 

challenge Lire sous la contrainte

Avec cette lecture, je participe à un nouveau challenge (eh oui! pourquoi pas?) . Il s'intitule "Je lis des nouvelles et des novellas" et je l'ai découvert sur le blog "Un papillon dans la lune".

challenge nouvelles


Voici ma neuvième et dernière participation à mon propre challenge. Il aurait pu y avoir un dixième billet mais j'ai perdu "Chromosome 6" de Robin Cook sur le bateau qui m'emmenait de Lloret de Mar à Tossa de Mar. Nous étions tellement secoués que le bouquin est sorti de ma poche!ennis

Cette fois, c'est Keisha qui m'a tenté avec ce roman historique. En général, je suis fan de ce genre de romans mais là, j'ai trouvé ça tellement loooooong et plein de détails que ça m'a gâché mon plaisir!

Ce qui m'a attiré, outre le fait que j'aime les romans historiques, ce sont les noms que vous voyez sur le bandeau de la couverture : les Borgia, Machiavel et Léonard de Vinci. J'aime retrouver des personnages connus dans les romans.

Nous nous trouvons ici dans l'Italie du début du XVIe S. Le page Alexandre VI est un Borgia, célèbre famille italienne.

Il a un fils, le duc Valentino, Hannibal Lecter présumé de la Renaissance, sur le dos duquel ont couru pas mal de rumeurs de meurtres, de tortures en tout genre. Son comportement correspond à ce qu'on appelle aujourd'hui la psychopathie. 

Il a un autre fils, Juan, duc de Gandie,  son instrument qui servait ses prodigieuses ambitions matérielles. 

L'assassinat de ce dernier en 1497 constitua le crime le plus tristement célèbre de la Renaissance et, quand commence ce bouquin, en 1502, il n'est toujours pas élucidé.

Juan avait un fils, Giovanni, qu'il a eu avec une courtisane romaine cultivée et extrêmement désirable qui fut aussi la maitresse de Valentino.

En 1502, une catin est retrouvée morte et sans tête avec dans la main une amulette ayant appartenu au fils préféré du pape.

Celui-ci fait kidnapper Giovanni, l'enferme au Vatican et envoie sa mère Damiatia enquêter sur le meurtre du géniteur de son enfant.

Nous plongeons alors au coeur de l'Italie de l'époque, avec ses surperstitions, ses diableries, sa magie,...

Damiatia est la première narratrice de ce récit. Machiavel prend la suite. Il est tombé amoureux de la courtisane et enquête pour elle.

Léonard de Vinci, officiellement ingénieur général et archicte du duc Valentino découvrira petit à petit d'autres victimes, découpées en morceaux qui serviront sa science. 

Le meurtrier se sert d'ailleurs des travaux du grand homme pour "s'amuser" avec ses victimes. 

Si elle veut sauver son fils, Damiatia devra affronter le diable et retrouver l'identité de l'assassin.

Une histoire sans nul doute bien documentée et intéressante mais à laquelle je n'ai pas vraiment adhéré.

challenge Lire sous la contrainte


La nouvelle, dit-on, est un genre littéraire peu recherché par les lecteurs et, par la même occasion, peu d'éditeurs acceptent d'en publier. Seuls quelques auteurs connus comme Eric-Emmanuel Schmitt, par exemple, trouvent grâce aux yeux des éditeurs.lovebirds

Paradoxe, nous dit "Le carnet et les instants", les candidats nouvellistes sont légion. Il suffit de voir le succès qu'obtiennent les concours de nouvelles (Maison de la Francité, Fureur de lire, ...). 

En témoignent, continue ladite revue, les nombreux ateliers d'écriture qui prisent particulièrement la nouvelle en raison de sa brièveté

Il ressort que la nouvelle est souvent considérée comme un genre littéraire mineur

Et pourtant, il faut pouvoir captiver le lecteur en peu de mots et le surprendre à la fin. C'est souvent la chute qui fait que le lecteur aimera la nouvelle ou pas. 

Mais venons-en à Edmée. J'ai déjà lu ses 2 premiers romans que j'ai beaucoup aimés (particulièrement le deuxième), j'ai eu l'occasion de lire quelques-unes de ses nouvelles sur www.aloys.me, je lis ses chroniques savoureuses sur son blog, je n'avais donc aucun souci à me faire. C'était gagné d'avance, je savais que j'aimerais ce recueil de textes.

Le titre évoque évidemment l'amour, le sous-titre nous raconte que toutes les histoires d'amour ne sont pas faites d'eau de rose. 

En tapant "lovebirds" sur Google, je suis tombé sur des oiseaux (tiens donc!) : des inséparables aux multiples couleurs.

Eh oui! l'amour est fait de couleurs multiples et Edmée nous le raconte dans les 8 textes qui composent ce recueil.

Ceux qui aiment les histoires d'amour féeriques n'ont qu'à passer leur chemin, Edmée a puisé dans la vie réelle pour composer ses textes.

Et même si Luc Beyer de Ryke qui a préfacé le bouquin trouve que ce serait une mauvaise action de parler de ce recueil en paraphrasant chacun des récits qu'il contient, je vais quand même écrire un tout petit mot à propos de chacun.

1. "Lovebirds", première nouvelle qui donne son titre au recueil : l'apparence d'un amour merveilleux - la vérité n'est pas toujours celle qu'on croit ou qu'on nous fait croire.

2. "La joie de Chérie" : amour et décadence.

3. "Un amour d'amnésie" : on peut tout par amour même disparaitre.

4. "Carte numéro 13 La mort" : Il a fallu la mort de sa tante (dont il est plus ou moins responsable) pour que David, voyou en devenir, change de vie.

5. "Un dimanche en famille" : déroutante - Edmée nous propose plusieurs scénarios, ce qui m'a vraiment dérouté dans un premier temps.

6. "L'amour d'une mère" : La vie d'Arnaud s'est arrêtée. Flash-back sur son passé.

7. "La piste des larmes" : Jusqu'où l'amour peut-il (doit-il) aller?

8. "Le grand amour de Tatia" : Confidences d'un amour fou que la morale réprouve. Une nouvelle émouvante.

Et voilà 8 bons moments à passer en compagnie d'Edmée.

Avec ce titre, je participe au challenge "Je lis des nouvelles et des novellas" du blog "Un papillon dans la lune". 

challenge nouvelles


Ce livre est plus qu'un recueil de contes. Il comprend également différents dossiers sur le conte et la vie de l'écrivain. Il ne coute que 3 eur. C'est bien rare de trouver un livre à ce prix.contes-de-ma-mere-l-oye_couv

Ce recueil comporte tout d'abord les contes plus ou moins connus de l'artiste :

"La belle au bois dormant, Le petit Chaperon rouge, Barbe bleue (dont je ne me souvenais plus beaucoup), Le chat botté, Les fées, Cendrillon, Riquet à la houppe (que je ne connaissais que de nom), Le petit Poucet, Grisélidis, Peau d'Ane et les souhaits ridicules."

Les 3 derniers sont en vers et bien difficiles à lire.

Ils renferment tous une morale très sensée. Ces contes sont une image de ce qui se passait dans les familles à l'époque. 

Le 1er dossier parle de la naissance du conte de fées littéraire, un genre méprisé.

Le 2e parle notamment des moralités :

" Le but des contes, n'est pas seulement de distraire, c'est aussi d'instruire. Le signe le plus évident, c'est la présence, à la fin de chaque conte, d'une moralité. Les contes populaires n'en comprennent pas. Perrault rajoute à la fin de tous ses contes une, voire deux moralités. Elles sont censées tirer les leçons du conte, à la manière des moralités des Fables de La Fontaine.

Chaque conte est porteur de valeurs qui reflètent celles de la société de l'époque : il met en scène des bons et des méchants, des hommes et des femmes, des riches et des pauvres, ... et propose par là même des modèles de comportements. On s'aperçoit vite de la répartition des rôles : la noblesse et la richesse sont toujours valorisées. Les femmes doivent être jolies, modestes et soumises. Avant d'être des fées, elles sont surtout des fées du logis, à l'image de Cendrillon. Aux hommes l'intelligence, la ruse et la noblesse.

Les seules créatures féminines un peu actives sont des ogresses ou des fées, c'est-à-dire des monstres ou des créatures surnaturelles.

Les filles doivent être sages et disciplinées."

Le 3e groupe les textes par thématiques :

Les ogres et ogresses : Autant que les fées, les ogres habitent l'imaginaire des contes. Sur les 8 contes de Perrault, 4 contiennent un ogre ou une ogresse.

Mais qu'est-ce qu'un ogre exactement? Est-ce un animal ou un homme? Est-ce une bête ou une créature surnaturelle? Les ogres mangent-ils des hommes parce qu'ils sont eux-mêmes des humains ou parce qu'ils ne le sont pas?

On trouve des ogres hors des contes, dans la mythologie grecque notamment. On en trouve aussi dans les romans du Moyen Âge. L'un des géants mangeurs d'hommes les plus célèbres est Gargantua

L'ogre est l'image du barbare absolu.  Il condense en un personnage unique des peurs très diverses, peur de parents abusifs, peur du diable, peur de la mort.

Le 4e dossier regroupe les textes selon le style :

"7 des 8 contes de Perrault commencent par "il était une fois". Cette formule traditionnelle fait entrer dans le monde du conte en éliminant la référence à la réalité. En écoutant ou en lisant "il était une fois", on sait qu'on entre dans un monde où la vérité se cachera sous la fiction.

Elle souligne l'indétermination du temps et du lieu où l'histoire s'est déroulée. L'imparfait évoque un temps imprécis dans un passé indéfini.

Souvent ce n'est ni le lieu ni le temps de l'histoire qui sont ainsi suspendus mais la véracité même de la parole du conte. 

On retrouve des éléments communs à tous les contes. On reconnait immédiatement les personnages : rois et reinesprinces et princesses, ou bien membres du peuple, cadets de la famille, ogresloupsfées

Les héros des contes sont presque toujours anonymes, tout comme les lieux qu'ils habitent ne figurent pas sur la carte. Cela distingue les contes des légendes qui sont, elles, en général, associées à des lieux et à des personnages très précis, puisqu'une légende se présente comme une histoire qui a vraiment eu lieu.

D'autre part, très rapidement, le début d'un conte met en place l'intrigue selon des schémas toujours semblables. Le héros doit subir une épreuve qui le transformera. Il s'agit toujours d'une difficulté à surmonter, d'une interdiction qui sera transgressée, d'un manque qu'il faut supprimer, d'une tromperie ou d'un sort qu'il faut déjouer. "

Le 5e parle de Perrault lui-même :

"Je suis né le douzième janvier 1628, et né jumeau". "C'est ainsi que commencent les "Mémoires de ma vie" écrits par Charles Perrault à la fin de sa vie. Son frère jumeau, François, ne vécut que 6 mois.

La première entreprise littéraire de Perrault, qui est conforme à la mode de l'époque, est la parodie d'un auteur classique.

Perrault fut veuf à 50 ans. Profitant de sa liberté nouvelle, il se consacre à l'écriture. Toujours soucieux de chanter la gloire du roi, il compose un poème intitulé "Le siècle de Louis le Grand".

En 1692, il fait paraitre "Le Parallèle des Anciens et des Modernes" où il tente de montrer la supériorité de son siècle en matière de poésie. 

En 1694, il publie ses premiers contes. 

Les contes de Perrault participent à la mode du conte de fées qui nait alors.

Il meurt en 1703, après avoir rédigé pour ses enfants les "Mémoires de ma vie". "

S'ensuivent des gravures représentant les personnages de ses différents contes, par Gustave Doré, illustrateur des Contes de Perrault. 

Excusez-moi d'avoir été si long mais je trouvais ça très intéressant et j'avais envie de le partager avec vous.

challenge contes européens

Nouvelle participation au challenge de Catherine

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
L
Je suis en admiration, devant ta soif de lire. J'aime ça, mais n'en prend jamais le temps. J'ai plusieurs ouvrages en attente, et j'espère pouvoir les finir un jour...<br /> <br /> Le premier livre, doit donc être dans le même style que les feuilleton de Navarro?<br /> <br /> Bisou
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O
Bonjour dévoreur de livres tel un ogre !!! mais avec raffinement<br /> <br /> Bises
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K
je ne connais pas du tout ces livres ! bonne journée
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M
Rholala il y a de la lecture chez toi ce matin.<br /> <br /> Je sais que tu es un petit dévoreur de livres, c'est gentil de partager avec nous tes lectures.<br /> <br /> De tous, celui qui me plairait le plus est le livre D'Edmée j'ai déjà eu des échos positifs de cette dame, je sais qu'elle écrit bien.<br /> <br /> Tout le monde le sait les amours à l'eau de rose n’existe pas, j'aimerais ces histoires.<br /> <br /> Pour les autres, je ne suis pas trop tentée.<br /> <br /> J'attends ton prochain livre avec impatience, Jacques aussi, hop, tu t'y mets !<br /> <br /> Bon dimanche, je t'envoie de gros nuages roses de bisous.
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