Mon jardin en septembre
Nous vivons une drôle d'année au jardin : nous n'avons pas eu d'hiver, nous avons eu un printemps très chaud, un été plutôt pourri, un mois de septembre mitigé. Nous avons alterné des périodes sèches et d'autres très pluvieuses. Le jardin s'adapte; certaines plantes plus que d'autres.
Septembre a accueilli avec joie la floraison du schizosstylis : magnifique plante à la floraison d'un rouge éclatant.
Cette plante demande un terrain humide, résiste à -10° et se multiplie au printemps par division des souches.
Les anémones, ces plantes de fin d'été par excellence, terminent actuellement leur floraison. Elles ont malheureusement été abattues par le vent.
Le ricin offre, outre ses grandes feuilles rouges, ses fleurs et ses fruits épineux. J'espère pouvoir récolter les graines avant que les fruits ne soient gelés.
L'érable palmatum a déjà pris ses teintes d'automne.
Le sedum, rabattu d'un tiers au printemps afin qu'il ne s'effondre pas, offre ses multitudes de fleurs aux insectes.
Le sysirinchium a fleuri tout l'été. Il se remarque difficilement mais j'aime ses petites fleurs discrètes.
Je vois rarement des papillons sur les verveines de Buenos Aires. Cette plante est pourtant censée attirer les insectes. Un inconvénient à cette plante : elle devient trop haute et a tendance à s'écraser au sol.
J'aime bien les phlox mais ils ne fleurissent vraiment pas longtemps. Je les limite au jardin.
Je n'ai pas le temps de vous en montrer plus aujourd'hui (le temps me manque!) mais nous reviendrons au jardin dans trois jours.
Je termine ce billet avec ces oeufs découverts sous un nain de jardin. Non, ce n'est pas lui qui a pondu mais certainement des limaces. Je n'avais jamais vu leurs oeufs; j'ai voulu les écraser mais ils sont bien durs!
La citation du jour : Le cynisme et les désillusions peuvent nous anéantir aussi efficacement que les bombes. (Kenneth Clark)