Derniers livres lus
"Le voyage inspiré" raconte une partie de l'aventure de Christophe Colomb.
C'est un jeune mousse recueilli par l'explorateur qui raconte l'histoire bien des années plus tard; il couche ses souvenirs sur papier.
La plus grande partie du récit raconte la traversée de "la mer Océane", ses périples, le découragement de l'équipage et, enfin, l'aboutissement du voyage: l'arrivée "aux Indes".
Par quoi Colomb a-t-il été inspiré? La soif de découvertes, d'être reconnu, de devenir un personnage important, de richesse?
Après des mois d'une traversée mouvementée, les marins mettent enfin pied à terre et découvrent un peuple étrange qu'ils tromperont bien vite en échangeant des pacotilles contre de l'or.
Une trentaine de marins resteront sur l'ile en attendant le retour de Colomb. Mais ces hors-la-loi recrutés par le navigateur enlèveront les femmes indigènes, pilleront les richesses de l'ile et seront massacrés par une tribu.
L'histoire de Colomb n'est pas une découverte pour moi. Des ados pourront y trouver un peu de culture. Toutefois, selon moi, l'auteur ne s'adresse pas aux plus jeunes car il emploie un vocabulaire parfois compliqué et le style peut paraitre un peu "dur".
Livre lu dans le cadre du challenge de Muti : "littérature jeunesse".
De Karine Giebel, je n'avais lu que deux nouvelles dont une que j'avais adorée. Je voulais donc continuer à la découvrir et j'ai acheté Terminus Elicius par hasard. Mauvaise pioche sans doute car je n'ai pas aimé plus que ça.
J'aime les "page-turner" et ce n'en est pas un. J'aime être surpris par la fin d'un polar et je ne l'ai pas été. Ce n'est pas un mauvais roman mais un policier comme il en existe des centaines.
Jeanne a une vie monotone : elle vit avec sa mère, elle prend le train tous les jours à la même heure pour se rendre au commissariat marseillais où elle travaille. Sa mauvaise vue ne lui a pas permis de devenir commissaire malgré ses capacités intellectuelles.
Jeune, elle a trouvé son frère pendu, son père a fui ainsi que son fiancé, Michel. Elle en est restée quelque peu perturbée et entend des voix dans sa tête.
Ce sont ces voix qui m'ont dérangé dans ma lecture. Jeanne se parle sans cesse ou parle à "l'entité" qui l'habite. Je n'ai pas accroché à cette partie du récit.
Un jour, quelque chose vient rompre la monotonie de son existence : elle découvre une lettre qui lui est adressée, dans le train qui la ramène chez elle. Un homme qui se fait appeler Elicius est amoureux d'elle.
Dès la deuxième lettre, il lui avoue qu'il est celui que la police recherche activement : il a tué des femmes et continuera car il doit accomplir sa vengeance. Il lui fait comprendre qu'elle n'a pas intérêt à le dénoncer à la police si elle tient à la vie. Mais, justement, est-ce qu'elle y tient?
Jeanne se tait, par peur, ou parce qu'elle est enfin aimée?
Les meurtres continuent et les lettres se suivent jour après jour jusqu'au jour où Elicius la teste...
Il parait que ce n'est pas le meilleur roman de Karine Giebel. Je ne demande qu'à voir. J'ai acheté "Les morsures de l'ombre" que je lirai probablement pendant les vacances qui s'annoncent.
Petite déception donc pour celui-ci.
Je suis Frank Andriat depuis quelques années. Je n'hésite jamais à acheter ses bouquins lorsque je tombe dessus et je suis rarement déçu.
Une fois de plus, j'ai aimé ce roman jeunesse (pas trop jeune quand même). Frank Andriat se met dans la peau d'un ado de 16 ans, très mal dans sa tête, très mal dans sa peau et il trouve les mots justes.
Dan se sent seul, mal aimé entre une mère pleurnicheuse et un père qui a voulu faire de lui un homme dès son plus jeune âge. Il a l'impression de décevoir tout le monde à commencer par lui-même.
Si seul qu'il s'invente un personnage, Stany, qui vit dans sa tête et est parfait. Dan est un nul, Stany est un génie à qui rien ne résiste.
Un jour, il se retrouve en hôpital psychiatrique. Là, il tombe amoureux de Caroline mais l'amour est interdit dans l'hôpital et les amoureux doivent se cacher.
Dan rencontre régulièrement un psychiatre : docteur castor. Il compare ses visites au médecin à une passe qu'il faut payer et puis partir quand le temps est écoulé. Mais, petit à petit, Dan change et commence à faire confiance au psy qui essaye de le sortir de son enfermement.
La guérison est encore loin mais, en faisant un petit pas à la fois, Dan avance sur son chemin.
Il sera sans doute aidé par monsieur Bonheur, son professeur de français issu d'un autre roman de Frank Andriat : "Monsieur Bonheur" que j'ai lu il y a quelques années.
Et finalement, son pire ami, n'est-ce pas celui qui loge dans son crâne?
Avec ce roman, nouvelle participation au challenge de Muti.
De Nathalie Hug, j'ai lu "L'enfant rien" que je n'ai pas très bien compris.
La quatrième de couverture de cette "demoiselle des tic-tac" m'a incité à acheter ce bouquin.
Depuis 1937, Rosy et sa mère vivent dans un village de Moselle. Or les Lorrains qui n'ont pas oublié l'annexion de 1871 sont loin de leur tendre la main.
La mère de Rosy admire Hitler et méprise les Juifs. Son livre préféré est "Mein Kampf".
En 1940, les armées hitlériennes s'emparent de la Moselle. Rosy et sa mère vivent chez sa grand-mère paternelle française. La cohabitation n'est pas forcément facile.
En 1944, les Alliés bombardent la région. Rosy se trouve enfermée dans sa cave sous des tonnes de gravats. Sa seule compagnie est une petite poule et des araignées dont elle a peur : des tic-tac comme les appelait son oncle.
Rosy va survivre avec les quelques provisions trouvées dans la cave mais les provisions ne sont pas éternelles et elle dépérit peu à peu.
Le récit passe du quotidien de la gamine enfermée dans sa cave à ses souvenirs. On y retrouve son père, son oncle, son meilleur ami, ...
Comme dans "L'enfant-rien", je n'ai sans doute pas tout compris puisque je ne sais pas ce qu'est devenue sa mère...
Le sujet m'intéressait; le récit beaucoup moins.
Après m'être régalé du très bon "Derniers adieux" de Lisa Gardner, j'ai voulu replonger dans une de ses aventures et j'ai lu "Sauver sa peau", un thriller sans doute moins prenant aux tripes mais un page-turner quand même. Heureusement que les vacances sont là et me permettent de lire (presque) quand je veux car les pages se tournent les unes après les autres à la plus grande vitesse possible.
Certains diront que ce roman a tout du thriller classique, que des témoins apparaissent comme par miracle en fin de récit, que la fin elle-même n'est pas crédible voire trop "à l'eau de rose". Oui, j'ai lu des critiques sur certains blogs. Qu'importe, j'ai aimé me ronger les ongles, sentir mon coeur palpiter à certains moments, tourner les pages au plus vite pour connaitre le dénouement de l'histoire. J'en ferai donc un second coup de coeur.
Annabelle (quel que soit son vrai prénom) fuit depuis son enfance. A maintes reprises, son père a fait leurs valises et les a emmenées, elle et sa mère, dans une autre contrée.
Fuir, oui, mais quoi? Son père ne le lui a jamais expliqué.
Non loin de l'endroit où elle habite actuellement, seule avec sa chienne, six corps de fillettes sont retrouvées dans des sacs plastique à l'abri dans une fosse. Ces corps sont vieux d'une trentaine d'années et l'un d'eux porte au cou une chainette portant le nom d'Annabelle. La jeune femme est sûre qu'il s'agit de sa meilleure amie à qui elle avait offert ce bijou qu'elle avait trouvé emballé devant sa porte comme d'autres "cadeaux anonymes" dont son père s'était débarrassé.
Il s'avèrera très vite qu'Annabelle est impliquée, sans le vouloir, dans la disparition de ces fillettes.
Elle se rend au commissariat afin de témoigner sur les faits qui se sont passés trente ans plus tôt. C'est ainsi que commencent les ennuis et qu'Annabelle se retrouve prise dans une spirale dont elle voudrait bien sortir. Elle se rend sur les lieux du crime et participe à l'enquête...
Annabelle ne sera pas insensible aux charmes du bel enquêteur, ceci pour le côté romantique que certain(e)s apprécient.
Coup de coeur donc pour moi.
Je replongerai dès que possible dans un autre roman de Lisa Gardner.
La citation du jour : Les livres sont les amis les plus silencieux et les plus fidèles, les conseillers les plus accessibles et les plus sages, les professeurs les plus patients. (Charles W. Eliot)
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F31%2F14%2F441972%2F132266106_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F28%2F38%2F441972%2F132246912_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F16%2F76%2F441972%2F132221707_o.jpg)