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Des nouvelles de moi
28 août 2019

Derniers livres lus

Résultat de recherche d'images pour Avant d'aller visiter un nouveau jardin, je vous propose de faire provisions de quelques bouquins, à lire au jardin, par exemple, pendant les douces journées automnales...

Je le dis d'emblée : j'ai préféré les romans de Marie-Sabine Roger à ces/ses nouvelles. Ces histoires sont plaisantes mais sans plus, peut-être parce qu'elles sont trop courtes, peut-être parce que la chute n'est pas extraordinaire.

Dans un recueil, le lecteur préfère toujours l'une ou l'autre nouvelle. C'est le cas ici aussi. 

10 nouvelles, trop courtes, je le répète, (il faut du temps pour s'installer dans une histoire) qui mettent en scène des personnages affectés par un événement d'apparence anodine : l'adoption d'un chaton, un voisin de palier quelque peu inquiétant,...

Parmi ces 10 textes, il y en a pourtant un que j'ai adoré. Il s'intitule "Ce soir, c'est fête" et met en scène un Père Noël dans un supermarché et 4 SDF qui ont trouvé refuge dans une cabane en planches qui sera bientôt démolie.

L'une de ces SDF est un peu simplette, elle a l'âge mental d'un petit enfant, et son rêve est de rencontrer le Père Noël. Ses amis feront tout ce qui est en leur pouvoir pour le réaliser...

J'ai trouvé beaucoup de sentiments dans cette nouvelle différente des autres. J'ai retrouvé la Marie-Sabine Roger que j'ai rencontrée dans "La tête en friche" ou dans "36 chandelles". 

Un très bon texte qui se détache des autres, à mon humble avis.

 


 

couv-kyrielle

J'ai découvert Véronique Biefnot avec sa trilogie "Comme des larmes sous la pluie" en 2015. J'avais adoré le premier volet.

J'ai découvert Francis Dannemark avec "Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien" et "Aux anges".

Les voilà réunis pour une histoire très réussie écrite à quatre mains "Kyrielle blues".

Pourquoi "Kyrielle"? Parce que c'est un mot qu'on n'emploie plus beaucoup et que le père de l'héroïne utilisait, parce que Nina, l'héroïne hérite d'une kyrielle de choses qui lui rappellent des souvenirs anciens.

Pourquoi "blues"? Parce que le père de Nina, qui vient de mourir, était un pianiste de jazz réputé et que cette musique fait partie intégrante du récit. Parce que le père de Anton, le fils de Nina est également musicien. Parce que le notaire chez qui Nina est appelée est un élève (et plus que ça...) de Teddy, le père de Nina. Vous me suivez?

Difficile de résumer ce bouquin sans trop en dévoiler. 

Vous savez donc que Teddy est mort et que Nina doit se rendre en l'étude du notaire Antoine de Laval pour la lecture du testament.

Nina habite Bordeaux, son père habitait Hazebrouck, aussi la jeune femme doit se rendre dans le Nord pour rencontrer le notaire qui lira le testament de son père.

Là, une surprise l'attend. Je devrais dire "les" attend car les révélations du pianiste touchent également Antoine. Ce testament changera la vie des deux personnages...

Paikanne a qualifié ce roman de "roman-friandise". Je pense que le terme est bien choisi. Ce livre qui se lit très vite m'a fait passer de très bons moments. J'ai beaucoup aimé.

PS Je me suis juste un peu ennuyé avec la lecture (très longue) du testament...

smiley 1

J'ai reçu ce livre pour mon anniversaire. Merci beaucoup à ma généreuse donatrice.

Des mêmes auteurs "La route des coquelicots" que j'acquerrai prochainement. 


 

Résultat de recherche d'images pour "Voleur de vies" est le 27e roman de Frank Andriat que je lis. 

Dans ses romans, l'auteur aborde des sujets divers.

Ici le lecteur est un peu décontenancé par la fin du récit, mais commençons par le début.

Un jeune homme, un jeune voleur de portefeuilles, Lézard, vit seul dans une pauvre piaule. Quand il a de l'argent, c'est parce qu'il a volé un portefeuille bien rempli. A ce moment, il va manger dans un bon restaurant. Ainsi va sa vie.

Un jour, il rencontre Méduse, une fille issue de la haute société, un peu rebelle, dont il tombe éperdument amoureux. Pour elle, il est prêt à tout.

Un jour, elle le fait rencontrer un écrivain qui lui dédicace son dernier bouquin. Et là, quelle n'est pas sa stupéfaction d'y lire sa propre histoire. Le héros est surnommé "Lézard", c'est un petit voleur. Il est amoureux d'une fille surnommée "Méduse". Même les dialogues ne lui sont pas inconnus. 

Lézard ne sait plus qui il est ni où il en est. Il arrête le livre avant la fin, sûr d'y découvrir son avenir, s'il allait jusqu'au mot fin. 

Lézard est-il un personnage réel ou est-il sorti tout droit de l'imagination de l'auteur à succès? 

La fin répond à cette question et laisse le lecteur perplexe. 

J'ai beaucoup  aimé ce livre qui fait tourner le lecteur en bourrique ! 

 


 

C'EST BIEN (Mil.Zanzibar)
Je n'ai pas encore lu grand-chose de Philippe Delerm. Pour l'instant, son écriture ne m'attire pas beaucoup. Peut-être changerai-je d'avis un de ces jours...

Dans la pile de livres que j'ai à l'école (livres hérités d'une maman d'élèves), j'ai trouvé celui-ci.

Ce n'est pas un roman. Je ne sais pas comment nommer ce livre dont chaque chapitre explique ce qui est bien. C'est bien, quand on vient d'annoncer une mauvaise note. C'est bien d'acheter des bonbons chez la boulangère. C'est bien de faire ses devoirs sur la table de la cuisine. C'est bien d'être malade...pas au début, bien sûr. C'est bien le jour où il pleut, pendant les vacances à la mer, etc...

Un livre qui a au moins le mérite d'être positif, mais je ne pense pas qu'il puisse intéresser des enfants.

 


 

J'oublie, en général, très vite, les livres que je lis. J'ai lu "Les gens heureux lisent et boivent du café" en 2015 et je me souviens assez bien de l'histoire.

Un an est passé depuis son retour d'Irlande. Diane va mieux, elle se remet tout doucement de la mort de son mari et de celle de sa petite-fille. Elle rachète le café littéraire à ses parents et vit sa vie, seule. Elle tient la librairie avec son ami de toujours : Félix, l'homo de service.

Un client se présente. Quelque chose se passe entre eux et Diane se permet d'être à nouveau heureuse.

Elle n'a plus de nouvelles de ses amis irlandais jusqu'au jour où Abby tombe malade et réclame Diane à ses côtés. La jeune femme abandonne son café qu'elle confie à Félix et part. 

Là-bas, elle retrouve tous ses souvenirs et surtout Edward qu'elle n'a jamais réussi à oublier. Une nouveauté dans la vie du jeune homme : un enfant de 5 ans lui est tombé du ciel.

Diane ne supporte plus la présence d'enfants autour d'elle depuis qu'elle a perdu sa petite fille, mais Declan est tellement mignon et a souffert comme elle, cela pourrait peut-être les rapprocher...

Un livre facile à lire, agréable, qui ne prend pas la tête, mais sans grande surprise. J'ai très vite deviné la fin. Il faut dire qu'il ne pouvait pas être question d'une autre fin...

 


 

Quand je lis un thriller, très souvent, il appartient à ma soeur qui adore ce genre. Elle dit s'ennuyer avec d'autres lectures. Ses auteurs favoris sont Harlan Coben, Robin Cook, la famille Clark, Patricia Cornwell ou MacDonald. Dans un autre genre, elle lit tout Ken Follett et John Grisham. J'oublie Maxime Chattam qu'elle dévore avec adoration ! 

C'est elle qui m'a fait découvrir "La trilogie du mal" en 2015. 

"Que ta volonté soit faite" n'a pas rejoint ma PAL. J'ai décidé de le lire tout de suite. Je suis à la recherche d'un coup de coeur, mais non, celui-ci n'en est pas un, bien que j'ai beaucoup aimé. Il manque un petit quelque chose d'indéfinissable qui enflamme le lecteur.

Cela manque un peu de suspense peut-être car le monstre est connu dès le début. C'est Jon Petersen, une réincarnation du diable. Le mal est en lui et il s'en rend compte parfois. 

Il tue des animaux et se crée un cimetière. Il viole, frappe, humilie. C'est vraiment un être diabolique que quelqu'un décide d'éliminer. Qui? Le shérif enquête bien que la mort de cet "animal" que tout lecteur trouvera monstrueux ne peut être qu'une bonne chose, une délivrance même pour sa femme qu'il n'hésite pas à prostituer, son fils qui le craint et même pour ceux qui croiseraient sa route.

La fin surprend. Le meurtrier est quelqu'un de très inattendu...

J'ai accroché à l'histoire, mais surtout au style de Chattam qui utilise beaucoup d'images et de métaphores. 

Un exemple?

"Ça lui avait sauté au visage lorsque le garçon en avait parlé, pour être aussitôt effacé par ce qu'il avait dit ensuite, comme un mot à peine inscrit dans le sable avant que le ressac ne l'efface. Et tandis que l'écume laiteuse de la mémoire refoulait vers le large, Jarvis sondait la plage de ses souvenirs pour tenter d'y lire ce mot dont ne persistaient que les sillons et les boucles tracés d'une écriture ronde d'enfant."

 

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Commentaires
P
je suis d'accord avec ton avis sur les livres d'Agnès Martin-Lugand, j'ai lu ces deux là aussi , je n'ai pas vraiment envie d'en lire d'autres.<br /> <br /> D'accord aussi pour Maxime Chattam dont j'ai lu pas mal de romans à ses débuts, un peu moins par la suite.<br /> <br /> Les autres: je ne connais même pas le nom des auteurs mais il y en a tellement!
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J
Coucou Philippe<br /> <br /> Je n'en ai lus aucun...<br /> <br /> En ce moment je suis dans les policiers et profite des offres deux acheté un offert !<br /> <br /> Je suis aussi dans les derniers Bussi et Musso !<br /> <br /> Je te souhaite une agréable rentrée...avec de élèves gentils et curieux !<br /> <br /> Ici cela fait un an que je suis à la retraite et j'ai encore cette année la boule au ventre pour la rentrée, boule au ventre ...pour un métier que j'ai adoré ...
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M
Je me demande comment tu fais pour lire autant de livres .<br /> <br /> J'ai vu des films tirés de certains auteurs comme " Ne le dis à personne " de Harlan Coben .<br /> <br /> Bises
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M
Il y a de quoi faire son choix !<br /> <br /> Je lis un peu de tout, toujours les mêmes histoires de meurtres, ça me lasse vite.<br /> <br /> Tu as fait un beau mélange.<br /> <br /> Bonne journée. Bisous🙏
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