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Des nouvelles de moi
29 mai 2010

Derniers livres lus

Petite pause dans la découverte de l'Égypte pour vous parler littérature avec mes dernières lectures.

Du belge, encore du belge avec 2 Frank Andriat : le premier découvert par hasard dans une librairie d'occasion et le deuxième conseillé par Vincent, le petit Belge(le 9 mars).

Josaphat

Frank Andriat connait bien la rue Josaphat à Schaerbeek (Bruxelles) car ses grands-parents y résidaient. Il lui arrive encore d'y flâner actuellement, c'est dire si ses propos sonnent juste.

Dans le quartier, les commerces belges ont, peu à peu, laisser la place aux magasins espagnols, portugais et arabes. C'est cet échange de cultures qu'a voulu illustrer Frank Andriat dans ce roman pour ados.

"Rue Josaphat" est un récit à trois voix.
- Rachid, 15 ans, arabe, est un ado sans histoires. Il a insulté Joséphine Ladent,(veuve d'un militant socialiste mais qui vote extrême-droite, encouragée en cela par ses voisins qui n'aiment pas "tous ces Slaves, ces Russes, ces Noirs, ces Jaunes qui nous envahissent") parce qu'elle a eu une moue de dégoût en le regardant. L'appartement de Joséphine est cambriolé. C'est l'œuvre d'un de ces arabes, elle en est sûre.
La troisième voix est celle de Monsieur K, dealer par nécessité : il vend la mort pour payer la sienne.

Frank Andriat définit son histoire comme une "chronique du racisme ordinaire." C'est aussi "un plaidoyer en faveur de la démocratie et de la citoyenneté responsable."

Même si ce roman est plutôt écrit pour les ados, j'ai beaucoup apprécié le style de Frank Andriat et son histoire n'est pas inintéressante. On retrouve aussi en filigrane le poète Emile Verhaeren dont la statue accueille les premiers baisers de Rachid, l'Arabe et d'Alexandra, la Grecque.

Admirez-vous les uns les autres
  Admirez l’homme et admirez la terre
  Et vous vivrez ardents et clairs
  La vie est à monter et non pas à descendre
  Nous apportons, ivres du monde et de nous-mêmes,
  Des cœurs d’hommes nouveaux dans un vieil univers.

 


 

pont_d_sert
"Pont désert" est un monologue intérieur d'un quadragénaire qui, 20 ans plus tôt, a fui à Paris.

Julien ne sait plus où il en est. Il s'assied sur le Pont des Arts et fait le point. 20 ans plus tôt, il a rompu tous les ponts : avec son village situé en Gaume, avec sa mère dont il n'a plus eu aucune nouvelle, avec son père, perpétuellement absent, avec lui-même. Et puis, c'est le vide, le désert.

Le héros fait donc le point sur ce désert qu'est sa vie. Il se laisse glisser dans le vide de son existence jusqu'à une rencontre soudaine que l'on devine aisément même si Frank Andriat n'en cite jamais le nom.

Je qualifierais ce roman de "psychologique", de "dialogue intérieur", de "recherche de soi, de son identité".

Je n'ai pas accroché au récit, la faute en est, sans doute, au manque d'action, de rythme.
Ce roman est court, je dirais "heureusement" mais je l'ai trouvé long. Je n'aime pas beaucoup les bouquins où on peut passer des pages sans rien perdre de l'histoire. Celui-ci fait partie de ces romans.

Si vous commencez à lire Frank Andriat, je ne  vous conseillerai  donc pas celui-ci mais chacun ses goûts évidemment et je continuerai à lire les romans de ce professeur de français.


la_derni_re_le_on

Morrie Schwartz était le professeur d'université de Mitch Albom. Après ses études, Mitch l'a perdu de vue.
Un jour, il apprend que son ancien professeur  est gravement malade, atteint d'une maladie rare et incurable. Il faut qu'il le revoie...

Il ne savait pas alors que Morrie allait lui donner une leçon, une dernière leçon, une leçon de vie.

Chaque mardi, Mitch a pris l'avion pour se rendre au chevet de son ancien professeur et chercher la réponse à cette question : "Comment vivre?"
Et chaque mardi, c'est un homme plus diminué que la semaine précédente qui l'entretenait.


PS Je viens de lire que Frank  Alamo (Biche, ma biche) est atteint de cette même maladie : la sclérose amyotrophique latérale (la SLA).

La citation du jour :   "On croit toujours que l'autre est mieux que soi. Tu t'attaches aux lueurs qui brillent à l'extérieur sans prendre le temps d'observer la lumière en toi, même si elle n'est pas plus forte que la flamme d'une allumette". (Frank Andriat, Pont désert)

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Commentaires
M
Bonjour,<br /> Je me note "Pont désert" d'Anfriat dans la LAL ! elle s'allonge !!! :-)<br /> <br /> Mélusine
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M
auteurs que je ne connais pas ...Le 3 eme me tente beaucoup mais dans quelques temp car j'en ai encore 4 en réserve mais j'ai noté : Tu es un bon "vendeur" car tu sais bien titiller notre intéret Bises Danielle
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M
auteurs que je ne connais pas ...Le 3 eme me tente beaucoup mais dans quelques temp car j'en ai encore 4 en réserve mais j'ai noté : Tu es un bon "vendeur" car tu sais bien titiller notre intéret Bises Danielle
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M
Bonjour,<br /> Un livre qui m'a beaucoup touchée et émue.<br /> Quand je l'ai refermé, j'en suis sortie différente et surtout il nous apprend l'humanité...<br /> <br /> A lire donc !
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M
Je ne connais pas ces auteurs. A essayer, donc.Tu lis beaucoup en ce moment ? !<br /> Bon week-end.
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