Egypte 9
Venez, venez, montez à bord du "Beau Soleil". Ce bateau nous emmène pour une croisière entre Assouan et Louxor.
Nous découvrons, tout d'abord, Kôm Ombo.
Situé sur une colline de la rive est du Nil, le fascinant temple de Kôm Ombo était dédié à deux divinités : le dieu-crocodile Sobek et le dieu-faucon Haroëris (un aspect d'Horus).
Ce temple aux allures d'acropole grecque a été construit à l'époque ptolémaïque sur une petite colline surplombant le Nil, à la limite du désert et des cultures. Cette configuration particulière lui confère un certain charme.
Mais continuons notre balade sur le Nil.
Nous assistons, selon Thérèse, à des scènes nilotiques typiques qui ne manquent pas de charme.
C'est l'Égypte d'aujourd'hui avec ses maisons et mosquées colorées. Je ne voudrais pas contrarier Thérèse mais je préfère quand même l'Égypte antique.
Sur la photo suivante, nous retrouvons les grandes voyageuses et amies dans une calèche, en route vers le temple d'Edfou.
Edfou doit sa célébrité au fait que son temple dédié à Horus est le mieux conservé d'Egypte. C'est un Ptolémée qui entreprit sa construction en 237 avant JC.
Les détails ornementaux sont exclusivement d'ordre religieux et mythologique. La dynastie des Ptolémée reprit à son compte les cultes des Anciens, tant il est vrai que l'Égypte avait le don "d'égyptianniser" ses envahisseurs. (Les Grecs avaient d'ailleurs identifié leur dieu Apollon à la personnalité lumineuse d'Horus).
Horus, dieu-faucon, est le fils d'Osiris et Isis. Pour venger la mort de son père, il combat Seth. En remportant ce combat, il hérite du trône d'Égypte et devient virtuellement le premier pharaon, dieu de l'ordre et de l'harmonie.
La fête du nouvel an ou fête de l'union du disque avait lieu tous les ans à Edfou. La statue du dieu Horus était lavée, habillée et amenée sur le toit du temple dans un petit kiosque. Là, les rayons du soleil la rechargeaient d'énergie pour qu'elle puisse à nouveau dispenser ses bienfaits toute l'année.
La citation du jour : Il n'y a qu'une folie : convoiter ce qui est à autrui. (Christian Jacq)