Marseille : le palais Longchamp
Aujourd'hui, je vous emmène à la découverte de ce qui est, pour moi, le plus beau monument de Marseille : le palais Longchamp.
Ce monument château d'eau fut érigé entre 1839 et 1869, en l'honneur de l'arrivée des eaux du canal de la Durance à Marseille.
Véritable hymne à l'eau bienfaisante, élevé par Henri Espérandieu, le palais Longchamp mêle tous les styles architecturaux répertoriés.
Réunies par une galerie à colonnades, les deux ailes du château abritent le musée d'histoire naturelle et celui des beaux arts.
Agrémenté d'un très joli jardin à son sommet, le palais est un agréable lieu de promenade.
Du sommet, la vue s'étend jusqu'à Notre-Dame de la Garde.
Suivez-moi dans les jardins.
Dans le parc, deux rencontres intéressantes : Ernest Reyer, compositeur né à Marseille et Lamartine.
Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers
Au jardin, dans les prés, dans quelques verts sentiers
Creusés sur les coteaux par les boeufs du village,
Tout voilés d'aubépine et de mûre sauvage,
Mon chien auprès de moi, mon livre dans la main,
M'arrêtant sans fatigue et marchant sans chemin,
TantÔt lisant, tantôt écorçant quelque tige,
Suivant d'un oeil distrait l'insecte qui voltige,
L'eau qui coule au soleil en petits diamants,
Ou l'oreille clouée à des bourdonnements;
Puis, choisissant un gîte à l'abri d'une haie,
Comme un lièvre tapi qu'un aboiement effraie,
Ou couché dans le pré, dont les gramens en fleurs
Me noyaient dans un lit de mystère et d'odeurs,
Et recourbaient sur moi des rideaux d'ombre obscure,
Je reprenais de l'oeil et du coeur ma lecture.
Poursuivons notre balade.
Je vous laisse vous balader à votre aise dans ce magnifique parc.
Notre balade marseillaise s'achève ici.
Quoi?
J'ai oublié quelque chose?
Les calanques?
Bien sûr que non, je n'ai pas oublié. J'ai gardé le meilleur pour la fin. Alors, achetez votre ticket, montez dans le bateau et attendez-moi. Nous partons tous ensemble à la découverte de ces merveilles naturelles...
La citation du jour : L'amour est un fleuve où les eaux de deux rivières se mêlent sans se confondre. (J de Bourbon Busset)