Dernière balade hivernale...
En me rendant chez mes parents, j'ai remarqué que les paysages hivernaux étaient bien différents de mon environnement immédiat. A une dizaine de kilomètres de chez moi, j'ai découvert un paysage féerique. Le bonhomme hiver avait revouvert arbres et arbustes de cristaux blancs étincelant au faible soleil. Ces cristaux craquaient et se détachaient avec bruit. Heureusement, j'avais pris mon appareil photo! Je vous emmène donc pour une dernière balade sous la neige. Un moment de rêve pour moi...
Grâce à Maxi qui m'a envoyé ce poème, c'est Paul Verlaine qui vous emmène sur les ailes du bonhomme hiver, même si le texte ne correspond pas vraiment aux images.
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
On finira par la regretter cette neige qui nous a bien surpris!
La citation du jour : N'écoutez que votre inconscience: elle seule peut vous offrir des fruits qui chantent et des neiges qui soudain, en plein vol, se transforment en pélicans. Anatole Bisk, dit Alain Bosquet