De ma fenêtre, je vois ... fin.
Avant d'ouvrir son propre blog que je vous invite à visiter, Fauvette m'a envoyé sa participation à mon défi : "Par la fenêtre, je vois..."
Ce défi a bien fonctionné puisque j'ai pu voir des articles sur les blogs de Saravati, Mathilde, Monelle, Isa, Caro, Edmée, Maxi et Mamie Sido, Catherine et Danielle DMD. Qu'elles en soient toutes remerciées ici.
Mais revenons-en à Fauvette. La petite coquine a voulu m'imiter ou imiter le genre de mes nouvelles plutôt. La différence, c'est que chez elle, les choses ne se sont pas vraiment passées tandis que chez moi c'est du réel !!!
Voici son premier texte :
De ma fenêtre, je vois le jardin avec dans le fond le garage et au-delà le champ de maïs. Mon regard erre sur le paysage alentour. J'aperçois un vol d'hirondelles, un couple de pigeons ramiers et ces pies si bruyantes et envahissantes ! L'une d'entre elles se pose sur la cime du sapin. Alors me vient une idée. J'empoigne ma nouvelle caméra et zoome sur ce bel oiseau noir et blanc se dressant fièrement tout là-haut.
J'entends soudain un cri. Un cri de femme, comme un SOS !....Mon regard est attiré vers l'immeuble à appartements un peu plus loin, à la droite de mon jardin. Les cris s'intensifient... Je zoome avec la caméra afin de voir d'où provient ce remue-ménage. C'est dans un appartement situé tout en haut, à gauche. D'ici, nous avons vue sur tout l'appartement car il s'étend en façade.
Le jour tombe peu à peu mais le calme ne vient pas pour autant...
Un homme est en train de frapper une femme. Une gifle suivie d'une grosse claque sur la tête...On peut lire sur le visage de cette pauvre femme la terreur. Lui a un rictus mauvais comme s'il prenait plaisir à son horrible tâche ! Je ne peux entendre ce qu'ils se disent mais c'est une dispute violente ! Soudain, elle change de pièce, elle court pour échapper aux coups... Lui disparaît un moment de ma vue puis réapparaît derrière elle. Le soleil se couchant peu à peu darde ses derniers rayons au travers de la pièce et je vois alors un éclair, comme un éclat métallique. Non, ce n'est pas possible !!! Il tient un énorme couteau à la main et la frappe ! Mon Dieu ! Il va la tuer ! Je ne sais rien faire !!!.... Le temps que j'appelle les secours, qu'ils viennent et ça en sera fini de cette pauvre fille. Je ne peux que filmer mais je tremble comme une feuille au vent. Il la frappe une seconde fois, puis encore une autre, et une autre...J'arrive à voir le sang gicler de partout. J'en suis malade !!! Il faut que j'y arrive, il faut que je continue de filmer, il faut des preuves ... Moi qui déteste le voyeurisme et pour une fois que j'essaie ma nouvelle caméra....Et les voisins ? N'entendent-ils rien ? La malheureuse est couchée depuis un moment et ce fou continue de frapper, encore et encore.... Soudain, il s'arrête et se retourne vers moi. Il regarde de mon côté. Non, ce n'est pas possible, il ne sait pas me voir !?! Il fixe l'oeil de la caméra comme s'il savait que je le filmais. Mon sang se glace ! J'ai l'impression d'être face au diable ! Et si .... J'ai une peur affreuse, je suis paralysée. Hypnotisée ! J'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds ! J'entends tout à coup "je t'aime !"dans le creux de l'oreille. C'est mon mari qui m'enlace. Je sursaute et me retrouve assise dans mon lit, en nage. Ouf! Ce n'était qu'un cauchemar !!!!
Eh oui! Ce n'était qu'un rêve. Fauvette ne tue pas réellement ses personnages. Moi si !!! Alors attention...
Dans son deuxième texte, Fauvette nous emmène en voyage.
De ma fenêtre, je vois la grisaille qui envahit tout. Tous ces nuages qui passent me laissent dans un état de lassitude, d'endormissement. La pluie ne cesse de tomber.
Soudain, le soleil perce les nuages. La nature s'éveille et un magnifique arc-en-ciel apparaît, m'offrant une invitation. Il se déploie tel un pont multicolore. Je l'emprunte d'abord hésitante....Des oiseaux de toutes les couleurs m'entraînent avec eux et me voilà partie dans un voyage merveilleux.
Nous survolons la terre.... Nous passons tout d'abord par la France. Ah ! La France ! La Bretagne avec ses falaises abruptes où viennent s'écraser les vagues, ses phares,....
Nous continuons en zigzaguant au travers de ce beau pays. L'Alsace avec ses ballons, ses nuages que nous traversons en étant sur la route, ses arbres, ses maisons à colombages.... Nous ne faisons que traverser et je me nourris de toutes ces vues.
La Haute-Savoie, magnifique !
Les Pyrénées, majestueuses ! Et toutes ces cascades !!!
Puis, nous nous éloignons vers l'Italie. Ah, toutes ces villes que je voulais voir... Venise, évidemment, Rome et ....Florence (Firenze), cette ville dont je porte le nom.
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Nous repartons, nous traversons les océans, survolons les îles et arrivons au Canada. Le voyage doit être bien long, nous sommes à l'été indien. C'est époustouflant toutes ces forêts colorées de vert, de jaune, de rouge avec les rivières, les lacs aux reflets à couper le souffle où nagent les orques et les baleines. Les aurores boréales....
Nous voilà transportés plus au nord, en Alaska. Waouw, c'est magnifique !
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Et voilà que nous repartons plus au sud, les Etats-Unis... Avec tout d'abord les chutes du Niagara, côté canadien et américain.
Tous ces états si différents ! ...Nous survolons les orages, c'est superbe !
Et ces tornades là-bas !! Il y a tant à voir ! Mes yeux piquent à force de tout regarder, j'ai l'esprit en éveil, je dois tout enregistrer !
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Nous retraversons l'océan et survolons le continent africain. Les savanes avec ce soleil rouge si propre à l'Afrique . Tous ces animaux sauvages, libres !
Et voilà que je reviens déjà en Belgique avec des étoiles plein les yeux ! Les oiseaux m'ont promis de venir me chercher dans peu de temps.
Il faut d'abord que je me remette de ce fabuleux voyage que je viens de faire !
Bon, maintenant, il ne vous reste plus qu'à aller visiter son blog si vous ne le connaissez pas et à lui faire un petit coucou.
La citation du jour : La fauvette fut l'emblême des amours volages, comme la tourterelle de l'amour fidèle. (JL Leclerc)