Tallinn 1
Nous arrivons maintenant à la troisième étape de notre voyage : Tallinn, capitale de l'Estonie.
Pour un touriste français fraichement débarqué, Tallinn ferait d'emblée figure d'un Saint-Malo des bords de la Baltique, avec sa vieille ville fortifiée qui domine le golfe de Finlande (Helsinki n'est qu'à 85 km).
Nous nous installons à l'hôtel. J'ouvre la fenêtre et, bien qu'il fasse déjà sombre, j'admire la vue.
La luminosité n'est pas au top, mais je ne peux m'empêcher de faire mes premières photos.
L'hôtel est situé près d'un port. Je descends y faire une petite balade.
Il commence à se faire tard mais je suis attiré par les lumières de la ville. Ca ne me semble pas trop loin; j'y vais. Je ne ferai pas de photos, il fait déjà trop noir.
Le lendemain matin, la vue est tout autre...
Son caractère maritime lui donne un aspect ouvert et aéré qui distingue Tallinn des deux autres capitales baltes, situées à l'intérieur des terres. Sa position stratégique de port à la croisée des routes commerciales entre les villes européennes et la Russie a d'ailleurs été la raison des convoitises qu'elle a suscitées chez ses voisins au cours de l'histoire.
Après le petit-déjeuner, une jeune et jolie guide ayant fait Erasmus et parlant donc le français à la perfection vient nous chercher. La guide incompétente de Riga est vite oubliée.
Elle nous emmène tout d'abord dans un quartier résidentiel et de loisirs, apprécié, car il permet, à proximité du centre ville, de fuir le bruit de la cité.
Le parc-musée de Kadriorg s'étend sur 60 hectares et comprend, entre autre, l'étang aux cygnes.
Le parc constitue, pour les Tallinnois un lieu privilégié de promenades en été aussi bien qu'en hiver. Autour de l'étang, il y a toujours du monde : ici, les enfants ont surtout plaisir à nourrir les cygnes et autres oiseaux.
La construction de Kadriorg commença le 22 juillet 1718, lorsque Pierre le Grand fixa l'emplacement du château et du parc. De nos jours, il abrite le musée des Beaux-Arts.
La place du Chant fut aménagée afin d'organiser de grands festivals de chant accueillant des participants venus de l'Estonie entière. Tous les cinq ans, le premier weekend de juillet, s'y rassemblent les meilleurs représentants des chorales, des musiciens et des groupes de danse folklorique.
La plus grande chorale du monde, comprenant près de 30 000 chanteurs, donne des concerts à un public de 200 000 personnes environ.
Sur la place du Chant, la statue de Gustav Emesaks, célèbre compositeur et chef de choeur estonien.
C'est ici que nous nous quittons. Je vous retrouve dans la vieille ville après-demain. Bonne journée à tous.
La citation du jour : Ce n'est pas tant le chant qui est sacré, c'est le lien qu'il crée entre les êtres. (Philippe Barraqué)