Travaux aux jardins
Quand nous avons acheté la maison il y a ... 25 ans, le jardin était entièrement clôturé d'une haie de thuyas.
Depuis 2-3 ans, mon fils enlève un sapin de temps en temps que je remplace par un arbuste à fleurs (ribes, hibiscus, ...).
Cette année, nous avons décidé de nous débarrasser d'une rangée entière. Le gaillard s'est mis à l'ouvrage. Voici l'endroit avant le début des travaux.
Ca faisait une bonne dizaine de mètres de thuyas à arracher. Courage! Mais derrière, quel spectacle!
Ah les voisins! Là, c'était encore l'hiver mais l'été ce sont des ronces, des orties et des chardons par centaines. Et, évidemment, les semences, c'est pour moi!
Nous avons donc décidé de mettre une clôture en béton (imitiation bois) afin de cacher ce magnifique paysage. Le béton, ce n'est pas spécialement joli mais ça ne demande pas beaucoup d'entretien et puis, il y a toujours moyen de dissimuler un peu avec des plantes.
Tout d'abord, il faut se débarrasser de cet énorme tas de branches et de souches. Pour cela, nous avons dû louer un contenair et tout transporter jusqu'au chemin. Heureusement, la pluie nous a épargnés ce jour-là.
Ensuite, il faut préparer l'emplacement : arrachage du lierre, des racines de thuyas qui sont restées dans le sol, ... Un travail qui n'est pas de tout repos et qui n'est pas facilité par les conditions météos de ce printemps.
Quelques heures de travail entre deux averses, quelques mois à supporter ce paysage et, enfin, la clôture est mise en un demi-jour (par un ouvrier, pas par moi!).
Voilà, ce n'est pas très beau mais c'est propre et ça cache les misères. Le côté faisant face à celui-ci sera clôturé uniquement par des arbustes lorsque tous les thuyas auront été arrachés (si mon fils a encore le courage de continuer).
A l'heure où j'écris, nous sommes le 13 mai et le potager est toujours dans l'état où vous le voyez là. Les pluies incessantes de ce printemps ne m'ont pas encore permis de travailler la terre et de semer.
La citation du jour : Venez au jardin, je voudrais que mes roses vous voient. (Richard Sheridan)