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Des nouvelles de moi
23 janvier 2019

Derniers livres lus

gengis

Il y a quelques années, j'ai lu de l'auteur "Le disque de jade" en 3 volumes.

Quand Mélanie Rousset des éditions XO m'a proposé la lecture de Gengis Khan, je n'ai pas hésité. J'aime les romans historiques et je connaissais peu ce conquérant. 

J'ai appris pas mal de choses sur lui, sur sa vie, sur ses conquêtes, sur son évolution (pas tout puisqu'il existe un tome 2). 

Gengis Khan né Temüdjin a un précepteur chinois qui lui parle de Confucius et d'Alexandre le Grand. Le gamin rêve de grands espaces et de conquêtes. Il apprend à manier l'arc, à monter à cheval, à chasser avec les aigles qu'apprivoise son père. 

A la mort de ce dernier, il est exclu du clan car il a tué son demi-frère suite à une rixe. 

Il fuit mais prendra vite la tête d'un des clans de la steppe : les Quyat. 

Petit à petit, son rêve de grandeur se réalise. Il rallie à lui de nombreux peuples et est élu chef des Mongols. 

En filigrane, une histoire d'amour. Temüdjin est très amoureux de celle qui lui était destinée. Lorsqu'elle est enlevée par un de ses ennemis alors qu'elle attend leur enfant, il est fou de douleur. Il organise une expédition punitive pour la récupérer. Malheureusement elle a perdu son bébé. La revoilà enceinte, mais de qui? Temüdjin est-il le père de ce bambin? Ce dernier n'est-il pas le fruit des nombreux viols que la jeune femme a subis dans sa geôle? Le futur Gengis Khan ne se pose pas de questions...

Les conquêtes de ce grand khan (dirigeant) dans le tome II, je suppose.

Pour les amateurs du genre.

Merci à Mélanie Rousset et aux éditions XO.

 


amoureuse_sansreperes

Frank Andriat aime faire passer ses personnages d'un roman à un autre. Il est toujours agréable pour un lecteur de retrouver un personnage qu'il a aimé comme si c'était un ami perdu de vue. Pour cela, il faut toutefois se souvenir de ce qu'on a lu, ce qui est rarement mon cas.

En juin 2014, j'ai lu "Mon pire ami". Le héros, Dan, est un garçon mal dans sa peau, mal dans sa vie, qui vit avec un ami, Stany, dans la tête. 

Dans ce roman, le lecteur pouvait retrouver Monsieur Bonheur, un professeur de français issu d'un autre roman. 

Dans "Amoureuse", Dan refait surface. Il est sorti de l'hôpital psychiatrique dans lequel on a dû l'enfermer pour le soigner et est de retour à l'école.

Laure, nouvelle élève, tombe amoureuse de Dan au premier regard. Elle a déjà connu l'amour mais n'a jamais ressenti ce qu'elle ressent là. Elle fera tout pour se faire remarquer du garçon, ce qui ne tarde pas car Laure est très jolie. Mais voilà, Dan est un garçon bizarre et Laure se pose beaucoup de questions.

Puis il y a Esther qui est sortie secrètement avec le beau Dan, qui prévient d'abord Laure du côté obscur du garçon. Ensuite, elle fait une crise de jalousie, pour finalement tout raconter à Laure.

Mais l'amour a ses raisons que la raison ignore et Laure est tombée dans le piège de l'amour...

L'amour peut-il faire souffrir? Laure aura très vite la réponse à cette question.

Alors, tout d'abord, contrairement à ce que je lis d'habitude de Frank Andriat, ce roman n'est pas destiné à un jeune public. Roman adulte? Peut-être... Grands ados en tout cas ! Et midinettes sûrement ! 

Midinettes? Alors, pourquoi ai-je lu ce roman?

D'abord parce que je lis tout Frank Andriat. Ensuite parce que je ne savais pas exactement ce que j'allais y trouver malgré le titre évocateur. 

Eh bien, malgré tout, je ne regrette pas d'avoir lu ce roman plein de poésie. Car c'est surtout le style et le langage poétique de l'auteur que j'ai appréciés. J'avais déjà pu me rendre compte de ce talent de Frank Andriat dans "Jolie libraire dans la lumière" qui reste mon préféré. 

Voici quelques exemples de phrases qui ont attiré mon attention :

- Percevais-tu mon chant dans les rêves de ta nuit? A travers l'éther qui nous relie tous, venais-je, portée par ma passion, jusqu'en la grotte de ton sommeil? Entendais-tu que je frappais à la fenêtre de ton coeur? Il fallait que tu l'ouvres, que tu laisses le coulis de ma tendresse napper ton corps, que tu accueilles les mains fruitées de mon amour. 

- Tu cèderais aux attraits de mon ile inconnue qui t'inviterait sur ses plages, sur ses monts et au plus savoureux de son feuillage. 

- J'attends que l'orage passe. Je ne voudrais pas me faire éclabousser par ta peine. Je te dirai au revoir quand tu arrêteras de pleuvoir. 

- Tu t'étais transformé en un puzzle d'anxiété rayonnante et chaque morceau de toi donnait l'impression de souffrir. 

Un peu érotique aussi : 

- Chez lui, dans sa chambre, l'espérance ouverte à sa venue, mon désir chaud, humide d'envie et de crainte, prête à vivre l'instant du grand passage : la petite fille allait devenir femme dans un cri de plaisir douloureux. Ah, le souvenir brûlant de sa douceur, celui plus violent de ma déchirure, il butinait mon ventre. Ah, Matteo, il promenait dans mon pistil le va-et-vient de sa passion ailée. Ce jour-là, nous avons cru que tout serait possible et que notre relation serait un orgasme fleuri, s'épanouissant et atteignant, avec le temps, les neiges éternelles du plaisir...

Profitez-en. Ce n'est pas demain la veille que vous reverrez ce genre de phrase chez moi. Tiens, je pourrais peut-être participer au challenge "Le mardi, c'est permis" ! 

 


 

regard

J'ai découvert ce petit recueil de nouvelles à Mon's livre, la foire aux livres de Mons. L'éditeur a su me le vendre. Il parlait très bien de ce bouquin et, comme l'auteur est originaire du même village que moi, j'ai été tenté et j'ai acheté ce recueil de 9 nouvelles ayant un fil conducteur : le regard. 

Comme le dit l'auteur : "Un regard permet parfois de changer une situation, un homme, ou même une vie."

Une belle surprise pour moi ! J'ai beaucoup apprécié ces textes que j'aurais voulus un peu plus longs ! 

Pour moi, une nouvelle est réussie quand la chute est bonne, quand elle me surprend. C'est le cas ici. 

Il est toujours difficile de parler de nouvelles car chaque histoire est différente. J'en ai apprécié certaines plus que d'autres, c'est toujours le cas.

Dans "Du rouge au vert", la première nouvelle, une jeune femme prête à accoucher se trouve mêlée à un braquage. 

Dans la deuxième qui s'intitule "Elle", un homme est sous la coupe d'une femme qui le pousse au suicide...

Dans "Immortalisés", le narrateur est ... mort ! 

Dans "Points de vue", le lecteur assiste à un duel entre le mari et l'amant... Le point de vue de chaque protagoniste est donné.

"Ex machina" m'a beaucoup plu. C'est une rencontre tout à fait inattendue qui attend le lecteur.

Une de mes préférées : "En pleine réflexion" emmène le lecteur dans les abysses du cerveau humain. La chute est très inattendue et donne tout son sens au récit.

"No mand's land" nous plonge dans l'actualité avec cette histoire de migrant involontaire...

L'auteur termine en beauté avec "Ozymandias", une nouvelle un peu fantastique où une formule magique permet de se retrouver dans le corps de quelqu'un d'autre. Mais tel est pris qui croyait prendre...

Si le point commun est le regard, j'en trouve un autre : la mort, la mort qui n'est jamais très loin, qui se dessine parfois en filigrane. 

Louis Escouflaire n'avait pas 18 ans lorsqu'il a écrit ces textes qui témoignent d'une grande maturité. Il a participé à un concours et gagné le premier prix de la fondation Laure Nobels


MH C

Mary Higgins Clark n'est plus mon auteur de polars préféré depuis longtemps mais je continue à la lire avec un certain plaisir. Je pense que quand on en a lu un, on a tout lu, mais ses romans sont agréables et faciles à lire. Ce sont des polars gentils sans grandes effusions de sang. 

Le thème peut être différent dans chaque roman mais la trame est la même. Ici, il s'agit d'usurpation d'identité.

Ce roman est le 37e que je lis de l'auteur.

Deux ans plus tôt, Matthew, le petit garçon de Zan Moreland, décoratrice d'intérieure en passe de devenir une célébrité dans son domaine, a disparu. Les recherches n'ont rien donné. Pas de demande de rançon, aucune trace du petit garçon. Nul ne sait s'il est vivant ou mort. Nul, à part ses ravisseurs, dont Glory qui rêve de devenir comédienne et qui imite à la perfection les stars à la mode. 

C'est Glory qui détient Matthew et la jeune femme, à l'occasion, se fait passer pour la mère du petit. C'est d'ailleurs "perruquée" et habillée comme Zan qu'elle a kidnappé le petit. 

Deux ans plus tard, des photos de l'enlèvement paraissent dans la presse. Les inspecteurs n'ont plus aucun doute : c'est Zan elle-même qui a kidnappé son enfant. Mais qu'en a-t-elle fait? Où l'a-t-elle caché? L'a-t-elle tué? 

Zan clame son innocence; elle est persuadée que quelqu'un a usurpé son identité, mais personne ne la croit, pas même ses amis qui croient plutôt à un dédoublement de personnalité...

Partant du principe que le coupable est toujours celui qu'on attend le moins, j'ai hésité entre deux hommes. Le coupable est l'un des deux, mais l'histoire n'est pas très crédible à mes yeux. J'aurais préféré que ce soit l'autre...

 


bussi

"N'oublier jamais" est le premier Bussi que j'ai lu et ce n'est pas le dernier car c'est un gros coup de coeur pour moi !

Mais parlons d'abord du titre. Une chose me chiffonne : le "r" au bout de "oublier" ! N'aurait-il pas fallu écrire "N'oubliez jamais"? Si le verbe est à l'infinitif, n'est-ce pas "Ne jamais oublier" qu'il faudrait écrire? Qu'en dites-vous? Je chicane? Oui, peut-être, alors, venons-en aux faits.

Jamal n'a pas eu beaucoup de chance dans la vie (il lui manque un pied, remplacé par une prothèse), mais il a une volonté de fer (il veut participer à l'ultra trail du Mont Blanc). 

Il s'entraine tous les jours et décide d'aller courir en Normandie, à Yport exactement, non loin d'Etretat. 

Lors d'une de ses courses matinales, il est attiré par une écharpe rouge en cachemire, elle est accrochée à un fil barbelé.

Au bord de la falaise, une magnifique jeune femme est sur le point de se suicider. Elle a manifestement été violée (sa robe est toute déchirée) et battue. Jamal tente de l'empêcher de mettre fin à ses jours. Dans un geste instinctif, il lui lance la fameuse écharpe (qui sera un des éléments clés du récit) afin qu'elle l'attrape et qu'il la tire vers lui.

Malheureusement la jeune femme plonge dans le vide.

Le temps de descendre sur la plage et il découvre la femme avec l'écharpe autour du cou. 

Comment cette écharpe s'est-elle retrouvée autour du cou de la suicidée? C'est la première question que se pose Jamal, que se pose le lecteur avec lui et ce ne sera pas la dernière, loin de là. 

Je pense ne m'être jamais posé autant de questions à propos d'une intrigue. On peut dire que Michel Bussi a le don de manipuler son lecteur. Les pages tournent, on veut savoir, le suspense est intense, les rebondissements très fréquents ! 

Il s'avère bien vite que notre témoin du suicide devient le principal suspect de ce qui ressemble à un meurtre. Les policiers sont sûrs de leur fait : la jeune femme a été violée, battue et poussée dans le vide.

Jamal est aussi perdu que le lecteur. Se pourrait-il que son cerveau ait tout inventé, qu'il ait réellement assassiné cette femme? D'autant plus que la police va lui mettre deux autres meurtres sur le dos : ceux de deux autres jeunes femmes tuées dans les mêmes circonstances dix ans plus tôt.

Jamal va rencontrer Mona, une fille superbe, pas farouche, intelligente dont il va tomber amoureux et qui va l'aider dans la recherche de la vérité.

Un mystérieux individu semble être au courant de tous ses faits et gestes car, où qu'il se trouve, régulièrement, une enveloppe brune lui est adressée. Elle contient des pièces de puzzle : les affaires qui ont eu lieu dix ans plus tôt.

Jamal aurait-il occulté ces meurtres? Serait-il coupable sans qu'il ne le sache? Son cerveau bouillonne et celui du lecteur aussi !! 

Bravo monsieur Bussi ! Un polar parfait qui tient le lecteur en haleine durant tout le récit ! Bon, certains points me semblent peu crédibles, mais c'est souvent le cas dans les fictions, les polars entre autres, et je ne vous en fais aucun reproche !

coeur


annie

Annie Degroote est une auteure que je suis depuis quelques années. Elle centre la plupart du temps ses récits sur les villes du Nord de la France. 

Ici, l'action débute à Arras, mais l'auteure emmène ses lecteurs en Russie : à Saint-Pétersbourg et à Moscou. 

C'est donc la Russie du XIXe siècle qui est contée ici. 

Blonde ou Blondine Vaneyck est la fille d'un négociant en lin. Sa mère est morte, mais son père s'est remarié avec une Russe. 

Tous trois vont s'installer en Russie et Blonde entre dans la prestigieuse école Smolny. Pour entrer dans cet institut, il faut être noble et Blonde ne l'est pas. Seulement la famille est protégée par la grande-duchesse. 

Trois hommes scelleront le destin de cette jeune fille : Dimitri, un officier avec lequel elle doit se marier, mais qui la laisse lâchement tomber sous la menace de son père, Sergueï, le fils d'un ancien serf qui lui est de condition trop basse pour l'épouser et un inconnu qui l'épie et semble tout connaitre d'elle. Celui-ci la marie de force. Blonde lui donne un enfant qui sera élevé par sa belle-mère, une femme acariâtre et despotique ! 

Le père de Blonde est emmené en Sibérie où sa femme va le rejoindre. La jeune fille n'a alors plus aucun allié si ce n'est Ivan, le serviteur de son terrible mari. 

Un jour, Blonde retrouve son premier amour, Dimitri, qui affronte son mari en duel. La voilà veuve, sous la domination de sa belle-mère qui lui annonce la mort de son petit garçon. 

Blonde fuit. C'est alors avec Sergueï que le feu reprendra, mais ça, le lecteur ne le sait qu'en fin de récit.

La jeune femme repart en France pour ne revenir en Russie qu'au début du XXe siècle. Là, son passé ressurgit...

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
V
J'ai lu Mary Higgins Clark et Annie Degroote , ces deux auteures sont toujours dans ma pile de livres, je les lis regulierement et relis aussi !! Je vais essayer Michel Bussi <br /> <br /> Je lis enormement en ce moment, c'est la seule activité qui ne me fasse pas souffrir !et j'aime lire, ce n'est pas une punition!<br /> <br /> Belle soirée <br /> <br /> A bientôt
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C
Merci pour ce beau partage, très varié, qui donne envie de découvrir d'autres genres par lesquels, on n'est pas forcément attiré.
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C
De belles découvertes , j'apprécie celles que tu nous proposes et surtout la vie de Gengis Khan qui m'a toujours interpellée … <br /> <br /> Je ne suis pas une grande lectrice de romans mais je bouquine sans cesse et devine quoi … des almanachs Vermot, des gens du Nord, des terroirs de France, des jardiniers divers, des agendas gourmands,,, des mémentos Rusticas… des agendas de Pierre Bellemare, des livres de contes et légendes, les dictons et citations … dont je m'inspire pour la rédaction de mes billets car pour les réaliser j'ai besoin de beaucoup de recherches… Voilà Philippe … à chacun ses lectures, le principal est de prendre plaisir à lire !<br /> <br /> Je te souhaite un doux week end hivernal !<br /> <br /> Amicales pensées ch'tis !<br /> <br /> Nicole
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O
Bonjour Philippe<br /> <br /> J'ai lu l'histoire de Gengis Khan et comme toi découvert un mode de fonctionnement basé sur la conquète mais aussi sur l'expension de sa culture et j'ai été passionné<br /> <br /> Merci de nous offrir tes coups de coeur pour que nous puissions en faire les nôtres<br /> <br /> Bel après-midi
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A
Que des découvertes pour moi, merci, je regarde de plus près, même si ma "Pile à lire" est déjà bien remplie!
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