Le Doubs 3

Vous êtes là? Alors, on y va ! Je vous emmène pour une longue (et assez éprouvante) balade dans le Cirque de Consolation.
C'est une reculée du massif du Jura située sur le territoire de Consolation-Maisonnettes, non loin de la frontière suisse.
Je laisse la voiture sur le parking prévu pour les randonneurs et je découvre une roue : le temps s'est arrêté.

Un oratoire y a été érigé au XVe siècle pour honorer Notre-Dame de la Consolation et des ermites se sont installés dans la vallée sauvage.
Pénétrons dans ce sanctuaire de la nature.

Au XVIIe siècle y fut fondée une maison de religieux de Minimes (ordre religieux créé par saint François de Paule).

Le site du Val de Consolation accueille un grand nombre de visiteurs attirés par le pittoresque de l'endroit et par les activités culturelles et religieuses comme par les pratiques de loisirs.
Le Cirque de Consolation offre, en effet, un parc aménagé pour les promeneurs qui peuvent observer la faune et rencontrer de nombreuses cascades.

Une église est construite et consacrée en 1665. Vous savez que j'aime les vitraux, j'y pénètre donc afin d'y admirer ces œuvres.

   

Pénétrons plus avant dans le site. Pas une âme! Rien que nous et la nature. L'endroit me plait; je tombe sous le charme!

Je vous laisse un moment pour vous recueillir, ensuite, on commence la balade.

Il n'y aura que nous, la nature et nous : des arbres, des roches, de l'eau, beaucoup d'eau. Ca vous dit?

   

Je sais que certains d'entre vous sont habitués à la marche; d'autres ont des difficultés à se déplacer. Je vous préviens donc : les chemins ne sont pas beaux : étroits, glissants surtout avec cette fine pluie qui tombe par intermittence, des escaliers, ...
Vous me suivez? Allez, mon gaillard s'impatiente! C'est parti!

Quoi? Vous n'êtes pas prêts? Il vous faut des  chaussures de marche, un anorak, un bâton peut-être, de l'eau ?
Bon, je vous attends jusqu'à demain. Mais soyez à l'heure sinon nous partons sans vous!

La citation du jour : La liberté, comme le courage, est un escalier qu'il faut gravir marche par marche - impossibilité d'enjamber. (Gilbert Cesbron)

Comments

[lanourse]

Comment ne pas te suivre dans un si bel endroit , allons courage car i l en faut assurément !!! heureusement que cela reste virtuel pour moi ! Quoique pour faire de telles visites , je crois que je serais prête , partante après il faut que les jambes suivent ! C'est magnifique !

[Florence]

C'est beau ce que tu nous propose et je te suis sans problèmes, puisque c'est toi qui me guide !
Je continue avec plaisir !
A tout de suite !
Florence

[Patricia45]

encore une bien jolie balade!

[Mousse]

Je suis prête, j'ai mes chaussures de marche, mon anorak et hop, je te suis dans cet endroit de rêve, quelle jolie nature.
Je marche énormément, j'adore cela et dans la nature, je suis dans mon élément.
Merci pour tes jolies photos, remplies de charme.
Le Doubs, vaut vraiment le déplacement.
Après cette marche, je vais bien dormir.
Bonne soirée.

[Françoise]

J'espère ne pas t'avoir trop fait attendre...???
Le Doubs est encore une région épargnée et tes explications sont fort intéressantes.
Pour répondre à ton commentaire, j'ai écrit ceci:« Vivre, pour quoi ? »
Non pas « pourquoi », en un seul mot, ce qui demanderait les causes de la vie (c’est aux scientifiques de répondre); mais « pour quoi », en deux mots, à quoi on peut répondre que par l’énonciation d’un but, d’un sens, d’une justification, disons d’une raison de vivre, ou de plusieurs…
La vie n’est pas une énigme, qu’il faudrait résoudre, ni un symptôme, qu’il faudrait interpréter, ni un discours, qu’il faudrait tenir, ni un but qu’il faudrait atteindre. Ce n’est pas la vie qui doit avoir un sens ; c’est le sens qui doit être vécu…
L’amour de la vie ? Aucun instinct n’y suffit ni n’en dispense. Le goût de vivre s’apprend ou s’éduque, comme tous les goûts.
Pour quoi vivre ? Pour l’amour de vivre et pour le plaisir. Si nous n’aimions pas la difficulté, comment pourrions-nous aimer la vie ? Si nous n’aimions pas vivre, comment pourrions-nous affronter la difficulté ?
Sagesse du plaisir, sagesse de l’effort, sagesse de l’amour , les trois sont nécessaires, indépendamment elles se complètent sans se confondre.
Ce n’est pas parce que la vie est bonne qu’il faut l’aimer, mais pour qu’elle le soit.
L’homme est une bête étrange, c’est la seule qui doive transformer ses pulsions en amour !
Bisous amicaux
Fanchon