Cantabrie (5)
Le premier jour se termine. Nous avons déjà bien visité. Notre guide nous propose de nous balader un peu sur la plage avant de rentrer à l'hôtel. Le car nous dépose à Suances.
Il ne fait pas beau mais il est agréable de se promener au bord de l'eau.
Excellente initiative : un bouquiniste s'est installé non loin de la plage. Dommage il n'a aucun livre en français!
Mardi 10 juillet. Toujours pas de soleil.
Nous traversons un magnifique défilé que je n'ai malheureusement pas pu photographier (à travers les vitres, ce n'est pas toujours top) afin de nous rendre à Fuente De. Le ciel est hésitant. Le soleil va-t-il percer les nuages?
Eh bien, non! Quand nous arrivons les Pics d'Europe sont dans le brouillard (Nous n'arriverons d'ailleurs jamais à les apercevoir).
La route sillonnant la vallée Camaleno s'achève contre les parois calcaires des Pics d'Europe. Le téléphérique permet de monter, en 4 minutes pour une dénivellation de 753m au belvédère du Cable, à presque 2000m d'altitude.
Plusieurs personnes ne veulent pas payer pour monter dans ces conditions météorologiques. Moi, j'y suis, j'y vais. Même s'il ne faut pas espérer voir quelque chose du belvédère, la nature, en montagne, est toujours très belle.
Photo prise de la cabine du téléphérique.
C'est vrai qu'il ne fait pas chaud et que la nature est plongée dans le brouillard mais j'aime l'atmosphère feutrée qui règne au sommet.
Dès la descente du téléphérique, je ne regrette pas mes sous : la nature s'offre à nous dans toute sa splendeur.
La montagne est le plus beau des jardins. Le jardinier céleste a vraiment la main verte!
Je ne connais pas la flore de la montagne. C'est toujours un plaisir de la découvrir.
Allez, on redescend, un peu déçu de ne pas avoir eu l'occasion d'admirer le paysage mais heureux d'avoir découvert le jardin de Dieu.
En bas, un petit visiteur qui fera plaisir à Marithé si elle passe par ici nous attend.
La journée n'est pas terminée mais pour voir la suite, il faudra que vous veniez après-demain.
La citation du jour : Pourquoi se tuer au travail quand on peut mourir de plaisir? (anonyme)