Derniers livres lus
Aujourd'hui, je vous présente des livres très différents. Mon choix de lecture est éclectique.
J'ai commencé ce bouquin sans lire la 4e de couverture qui en dit parfois trop long.
C'est un pavé de 640 pages mais, en aucun moment, il ne m'a ennuyé même si le passage sur la guerre de Crimée m'a moins intéressé que la saga familiale.
L'histoire débute en 1832 avec la naissance de Hope, la "petite fille des fées".
Une aristocrate, Lady Anne accouche alors que son mari est au loin depuis deux ans. Le scandale ne manquera pas de se produire dans la haute société mais, on dirait que Dieu l'a prévu, car l'enfant est mort-née, du moins c'est ce que lady Anne croira pendant de longues années.
En fait, Hope a été emmenée chez elle par une domestique, Nell, qui l'a confiée à sa mère afin qu'elle l'élève au milieu de cette famille pauvre mais riche d'amour.
Hope grandit, le secret ne pourra être dévoilé en aucune façon. Elle fait maintenant partie intégrante de la famille de Nell même si elle s'en distingue un peu par une certaine grâce que n'ont pas les autres enfants de la famille.
Hope deviendra, à son tour, servante chez lady Anne jusqu'au jour où elle devra fuir emportant un secret avec elle. Elle a découvert un "vice caché" de sire William, le mari de lady Anne, et se voit obligée d'abandonner tous ceux qu'elle aime pour partir à l'aventure.
A la ville, elle rencontra deux jeunes gens avec qui elle liera une histoire d'amitié mais devra faire face à une épidémie de choléra. Elle rencontrera également l'amour en la personne d'un jeune médecin. Elle le suivra jusqu'en Crimée où il soigne les blessés.
Mais les secrets finissent toujours par sortir de l'oubli et se manifester à ceux pour qui on les avait enfouis...
Une saga historico-familiale qui m'a beaucoup plu et qui me permet de participer au challenge "un pavé par mois" chez Bianca.
Voici un petit livre à lire en une seule fois. L'histoire se déroule principalement dans une classe sur une seule heure de cours.
Une énigme à résoudre : le stylo d'une fille a été volé, un stylo pas en or massif, un simple stylo de 15 euros mais le prof (Dragul Zorb, que certains connaissent sans doute) veut absolument démasquer le coupable. Celui-ci intervient tout au long du récit sans donner son nom et commente les faits et les réactions des autres élèves. Le coupable n'est pas celui qu'on croit mais un bon élève sans histoire.
Les chapitres qui racontent les faits sont entrecoupés de la "biographie" des personnages dont on parle.
Plongée dans le monde scolaire avec ses difficultés, ses têtes de classe, ses têtes à claques, ses meneurs, ses chahuteurs, ses amourettes, ses jalousies, ... Tous les profs s'y reconnaitront même s'ils ne passent pas une heure de cours à résoudre une énigme dont le résultat semble perdu d'avance.
Ceux qui suivent la carrière de Frank Andriat y retrouveront des personnages d'autres romans à lui.
Un livre pour ados, ils s'y reconnaitront.
L'avis de Céline ici.
Alors qu'Armel Job n'était, pour moi, qu'un nom dans la littérature belge, le voilà devenu en peu de temps un de mes auteurs préférés.
Après "Loin des mosquées" que je voulais lire absolument et "Dans la gueule de la bête" lu parce que le sujet m'intéressait, je me suis lancé dans "Tu ne jugeras point" tout simplement parce que je l'ai trouvé dans une brocante.
Il y a peu à dire au sujet de ce roman, c'est une simple enquête policière sans effusion de sang, sans psychopathe, mais également un drame familial.
L'auteur est parti d'un fait d'actualité : une poussette vide devant un magasin. La mère a abandonné son enfant quelques instants, le temps de faire une course. L'enfant a disparu.
J'explique :
Denise Desantis est une mère exemplaire qui s'occupe merveilleusement de ses enfants. Alors, pourquoi, un jour, laisse-t-elle son bébé endormi sans surveillance devant un magasin? Et qu'est devenu le bambin? A-t-il été kidnappé par une fille en mal d'enfants? Va-t-on demander une rançon? La mère est-elle pour quelque chose dans la disparition de son bébé?
Les témoins se contredisent. Il n'y avait pas d'enfant dans la poussette selon les uns. D'autres l'ont bien vu, c'est certain.
Les enquêteurs et le juge chargés de l'enquête croient à la culpabilité de la mère. Son récit est plein d'incohérence mais elle a réponse à tout.
Se peut-il que cette mère aimante (tout le monde peut en témoigner) soit responsable de la mort de son fils (puisqu'il est finalement retrouvé flottant sur les eaux d'une rivière)?
Le lecteur ne peut pas y croire et, pourtant, des détails prouvent que la mère ment ou du moins qu'elle ne dit pas tout.
Le dénouement tout a fait inattendu laisse le lecteur pantois!
Il y a longtemps que j'avais envie de découvrir Francis Dannemark mais je n'en avais jamais eu l'occasion jusqu'à ce que je gagne "Aux anges" sur le blog de Paikanne. Merci à elle pour l'organisation de ce concours.
L'histoire commence par une conversation assez banale entre deux copains d'enfance qui se retrouvent dans la même voiture, direction la Normandie. Ils ont la cinquantaine. Pierre est marié et papa d'une fille. Florian est plutôt volage.
Ils se sont perdus de vue et se retrouvent pour un voyage de retrouvailles qui est, aussi, un voyage d'affaires pour Pierre.
En chemin, ils rencontrent une vieille comtesse qui habite dans un château où elle soigne des animaux. Elle les invite chez eux. Les mots de la comtesse sont pleins de sagesse et résonnent dans la tête des deux hommes. L'amour est le sujet de conversation principal.
Même s'ils se sentent merveilleusement bien auprès de la vieille dame, de son mari Léo et d'autres personnes qui vivent au château, il faut songer à repartir.
C'est alors que Pierre se souvient de Sarah, son amour de jeunesse, la jeune fille qu'il a abandonnée pour épouser Béatrice avec qui il vit toujours. Elle tient des chambres d'hôtes dans une maison dont le nom est "Aux anges". Pierre n'y tient plus : il faut absolument qu'il aille la voir ne fut-ce que pour s'excuser de son attitude passée.
Peut-on renouer avec sa jeunesse? Peut-on changer de vie lorsqu'on en ressent le besoin? Peut-on changer l'habitude par l'inconnu? Quel est le chemin à suivre? Celui de la raison ou celui du coeur?
Un roman d'apprentissage, de sagesse, illustré d'histoires d'amour, une comédie très optimiste qui fait réfléchir et fait du bien.
Un roman dans lequel il ne se passe pas grand-chose, pas d'événements marquants, pas de suspense, mais qui se déguste comme une friandise.
J'ai maintenant très envie de continuer ma découverte des écrits de Francis Dannemark avec "Histoire d'Alice, qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris plus un), par exemple. Quel drôle de titre!
Yaël Hassan est censée écrire pour la jeunesse, et moi, qui ne suis plus de première jeunesse, j'aime ses histoires, son style, ses mots qui touchent, l'émotion qu'elle arrive à créer.
Dans "La fille qui n'aimait pas les fins", l'auteure renoue avec un de ses sujets de prédilection : les relations entre une personne âgée et un enfant.
Maya adore les livres. Sa mère ne peut pas lui acheter tous les bouquins qu'elle veut; elle l'emmène donc à la bibliothèque.
La jeune fille n'aime pas les bibliothèques car elle est obligée de rendre les livres empruntés.
Maya a une habitude un peu bizarre : elle ne lit pas les livres jusqu'au bout. Avant d'arriver à la fin de l'histoire, elle glisse un signet à l'endroit où elle abandonne le récit. Pourquoi? C'est un des mystères du bouquin. Je ne vous dévoilerai pas le secret de Maya.
A la bibliothèque, Maya rencontre Manuelo, un homme âgé, écrivain (mais ça Maya ne le sait pas) avec qui elle va nouer des rapports d'amitié. La rencontre n'est pas fortuite mais ça Maya ne le sait pas non plus...
Comme d'habitude, je me suis laissé piéger par Yaël Hassan, j'ai dévoré le bouquin très très vite et j'ai beaucoup aimé.
On y retrouve des sujets de réflexion : les familles recomposées, la perte d'un parent, d'un fils, les brouilles familiales, la place de la littérature.